jeudi 17 décembre 2009

BLOCAGE A COPENHAGUE

Coup de théâtre à Copenhague. Le groupe Afrique a suspendu sa participation dans les groupes de travail qui reflechissent sur la cooperation à long terme dans le cadre de la convention Des Nations Unies sur le changement climatique. Il dénonce les démarches et manigances en cours de la présidente de la Conférence de vouloir " tuer le protocole de Kyoto. en ce moment donc les travaux sont bloqués au niveau des deux axes sur lesquels travaillent les délégués; l'axe Protocole de Kyoto avec ses groupes de travail et l'axe coopération à long terme de la convention avec ces groupes de travail. Le Protocole de Kyoto ayant une dimension contraignante et c'est à ce niveau que les pays développés doivent prendre des engagements pour réduire leur émission de gaz à effet de serre mais comme il y'a une volonté des pays développés membres de Kyoto et d'autres qui ne le sont pas comme les Etats unis de transférer les engagements de réduction au niveau de l'autre axe de la convention qui n'est pas contraignant. Donc en somme le groupe Afrique voit donc une volonté de tuer le protocole de Kyoto.

Réaction du WWF à la demande de l’Afrique de continuer les discussions sur le Protocole de Kyoto. Par Birima FALL (Journaliste)

Kim Carstensen, Responsable du Programme Global sur le climat du WWF


« L’incertitude qui plane en ce moment quant au futur du Protocole de Kyoto crée méfiance et ressentiment au niveau du groupe Afrique dans ces négociations,

Nous pensons qu’une continuation du protocole de Kyoto est une partie nécessaire du résultat double protocole de Copenhague et nous soutenons les demandes pour cela.

Il serait bien d’avoir une consultation au niveau ministériel sur les sujets relatifs au protocole de Kyoto et ce serait bien si les pays développés exprimaient clairement qu’ils acceptent de prochains engagements dans le protocole de Kyoto.

C’est un accord d’ensemble sur les deux axes dans les négociations, étant donné le peu de temps il serait bien d’avoir des consultations parallèles. En outre, il y’a des sujets liés où la coordination est nécessaire entre les deux axes.

Le caractère légalement contraignant du protocole de Kyoto donne confiance aux pays en développement que ces discussions ne finiront pas comme une discussion informelle. Si nous voulons un accord juste, ambitieux et légalement contraignant nous avons besoin de continuer à travailler aussi bien sur le protocole de Kyoto que sur un second protocole »

Envimedias

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire