lundi 27 avril 2009

GESTION DES RISQUES DE CATASTROPHE


L'impératif de communiquer avant, pendant et aprés la crise.



Le bateau le ''Diola'' sous les eaux Gambiennes dans la nuit du 26 au 27 Septembre 2002

Le projet d’appui au programme national de prévention, de réduction des risques majeurs et de gestion des catastrophes naturelles (Rrc) dans le contexte de la réduction au Sénégal, a organisé du 04 au 06 mars 2009, sous la direction de la protection civile et en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement (Pnud), un atelier de renforcement de capacité des journalistes en Communication de crise.
La problématique de la réduction des risques de catastrophes, Rrc et communication, Contribution des acteurs institutionnels de la Rrc au Sénégal ( Pnud et Ocha) ,le traitement de l’information, sur la Rrc (acquis et limites au Sénégal), la Conception d’une stratégie de communication de crise ,Pour une synergie Acteurs/Presse sur les Risques de catastrophes naturelles au Sénégal, ont été les thèmes centraux et polarisant de cet atelier de formation. La rencontre a réuni des responsables de la communication des armées, de la police, de la gendarmerie, des sapeurs pompiers et des représentants de la presse. Ces derniers n’ont pas manqué de revenir sur leurs types de relations avec la presse, surtout en période de crise ou de catastrophes. Les thèmes comme la problématique de la réduction des risques de catastrophes, Rrc et communication, Contribution des acteurs institutionnels de la Rrc au Sénégal ( Pnud et Ocha) ,le traitement de l’information, sur la Rrc (acquis et limites au Sénégal),la Conception d’une stratégie de communication de crise ,Pour une synergie Acteurs/Presse sur les Risques de catastrophes naturelles au Sénégal, ont fait l’objet de discussions très ouvertes. La rencontre s’est terminée par un montage d’un réseau, Communication et réduction des risques dirigé par Marcel Mendy de la communication du ministère de l’intérieur. Antoine Ngor Faye, spécialiste en communication pour le développement a fait un cours sur le thème « Réduction des risques de catastrophes naturelles et communication au Sénégal : cadre logique ». Il a inscrit le thème dans le cadre de la communication environnementale .Pour, il s’articule autour de trois champs, la communication de masse, la communication institutionnelle et le renforcement de capacités en communication environnementale. A l’en croire, la communication de masse vise la majorité de la population dans ses diversités, socio économique, culturelle, et autres. Ses canaux sont « les mass médiats qui jouent un rôle considérable en direction, des populations et des autres parties prenantes aux questions de prévention, de réduction, et de gestion des risques et catastrophes naturelles ». La pertinence de la communication de masse au service de l’environnement se lit à travers le relèvement du niveau de sensibilisation de la population sur la détresse de l’écologie des trois dernières décennies, de son avis. Sur la communication institutionnelle, il a insisté sur l’identification des acteurs par rapport à la diversité des champs autour des quels ils s’investissent .Il a donné le répertoire : la direction de l’environnement, la direction des eaux, forêts et chasse, la direction des parcs nationaux, la direction de la météo, la direction de la protection civile et les organisations non gouvernementales en plus des organismes évoluant sur les questions de développement durable. Selon ses propos, la communication institutionnelle met en relief l’identité de l’organisation concernée, ses valeurs, son savoir-faire et ses visions. Pour lui, le projet environnemental se crédibilise, par l’adhésion, le soutien, la compréhension, l’explication et le partage avec l’ensemble des acteurs externes. En ce qui concerne, la capacitation en communication réduction des risques de catastrophes, il a insisté sur les sessions et programmes de formation en communication à augmenter au niveau e tous les acteurs prenant part au projet environnemental.

Article publié le mercredi 11 Mars 2009 par Samba Niébé BA, journaliste à SUD QUOTIDIEN , membre du RECOREC.

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