mercredi 29 juillet 2009

PROGRAMME D'APPUI AU RESEAU REGIONAL DES PARLEMENTAIRES ET ELUS LOCAUX ENVIRONNEMENTALISTES DANS LES PAYS DU PRCM/UICN

Parlementaires et élus locaux d’Afrique de l’Ouest en conclave sur les changements climatiques à Praia.

A quelques mois du round décisif des négociations pour un accord sur le climat en décembre à Copenhague, les parlementaires et élus locaux d’Afrique de l’ouest ont décidé de se faire entendre। Praia, la capitale du Cap Vert abrite ainsi du 03 au 06 Août 2009 un atelier régional sur le thème « une alliance des parlementaires et des élus locaux au service de la gouvernance climatique en Afrique en Afrique de l’Ouest ».

Organisé par le Programme régional de conservation de la zone côtière et marine d’ Afrique de l’Ouest (PRCM) dans le cadre du Programme d’Appui au Réseau Régional des Parlementaires et Élus Locaux Environnementalistes des pays du PRCM, coordonné par UICN Sénégal, cet atelier verra la participation des parlementaires, élus locaux et experts des pays du PRCM (Mauritanie, Sénégal, Cap vert, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Sierra-Léone ). Y sont également attendus des représentants d’autres pays de la CEDEAO. Si le changement climatique est un phénomène mondial, ses conséquences sont plus manifestes dans les pays en développement et particulièrement en Afrique, où les populations sont davantage vulnérables. La fragilisation des économies largement dépendantes du secteur primaire est accentuée par les chocs liés au changement climatique. Les secteurs clés du développement humain en Afrique, à savoir l’agriculture, la foresterie, les écosystèmes, la santé, la pêche, le tourisme, risquent d’être irrémédiablement affectés au grand dam des populations.
Pour l’Afrique, le défi reste entier dans la mesure où les différents mécanismes de mise en œuvre de la Convention-cadre des Nations-Unies sur les Changements Climatiques et du Protocole de Kyoto, n’ont pas permis, jusque là, une prise en charge des préoccupations du continent qui continue de subir les contrecoups du réchauffement global.
Selon le-chef de la Mission de l’UICN Sénégal Monsieur Racine Kane- « dans ce processus de négociation en cours que certains qualifient de rencontre de la dernière chance pour l’Afrique les parlementaires ont leur mot à dire d’autant plus que dans tous les processus de définition des politiques environnementales en Afrique, la contribution des parlementaires s’avère nécessaire en tant que dépositaires des prérogatives d’allocation des ressources budgétaires, de vote des lois et de ratification des conventions internationales ».
La rencontre de Praia qui verra la participation confirmée d’au moins quatre présidents d’institutions parlementaires permettra aux parlementaires et élus locaux de dégager une position commune sur les changements climatiques।Ainsi, elle marquera le point de départ d’une série d’actions de plaidoyer que le réseau régional des parlementaires et élus locaux de l’environnement qui sera installé mettra en œuvre.
Source: communique de Presse envoyé le 29/07/09 par Armelle NYOBE du WWF
www.envi-medias.blogspot.com

mardi 28 juillet 2009

DOSSIER
PILLAGE DES RESERVES FONCIERES, SABOTAGE DES JARDINS PUBLICS
Dakar sacrifie la future génération
par Mame Aly KONTE SUD QUOTIDIEN , lundi 27 juillet 2009

Une place de l’Obélisque mal entretenue, Soumbedioune et sa petite aire de repos en face, à l’abandon, la corniche blessée et meurtrie, quelle belle place reste-t-il à la ville de Dakar ? Cherchez l’erreur, mais il sera bien difficile aux plus fûtés, de donner une bonne réponse à cette question. Dans une ville où le rêve du beau a disparu, la mode est aux ouvrages physiques surdimensionnés. Et comme dit l’artiste plasticien, spécialiste de la ville, Vieux Diba, l’infrastructure technique a fini par tuer l’esthétique dans la ville. Comme si on voulait rayer des mémoires, le beau à la seule place du fonctionnel. Et d’ailleurs pour quelle fonctionnalité ?

Même doté d’infrastructures qu’elle n’a jamais eu depuis le premier tracé urbanistique qui date de 1862 par le lieutenant de vaisseau Pinet Laprade, le nouveau Dakar ne plaît résolument pas aux artistes, encore moins aux urbanistes qui ont été pris de court dans les efforts d’aménagement et de réorganisation de la ville. Pire, il ne plaît pas non plus, à l’observateur qu’est le citoyen. Anonyme, insécure autour de ses ouvrages que sont ponts, échangeurs et travées, la ville est composée selon tous ces observateurs, d’espaces de rupture. Sans connexion entre certains quartiers et la ville. Le malaise est tellement frappant, que tous ces efforts gigantesques à l’initiative du président de la République et de l’Agence pour l’Organisation de la Conférence islamique (Anoci), n’ont pas été faits gratuitement, mais à coûts de milliards de francs. Entre 400 et 500 milliards, selon les estimations.

Tout cet argent, déplorent certains Dakarois, n’a permis à édifier que des murs de séparation entre les gens de ville, en éliminant les espaces verts, au rang desquels, la Corniche sur le bord de mer qui a été la principale victime. Envahie de toutes parts, pour les besoins de constructions d’appartements, d’hôtels, pour aussi les besoins d’un aménagement particulier pour certains « profitards » proches du régime, ces espaces qui faisaient un peu office de zones d’urbanisme d’exception dans la ville, ont laissé place au béton et encore… au pillage. Autoroute, corniche, Voie de dégagement nord, voilà les principaux murs qui ont fini de couper en trois la ville de Dakar, opérant des aires de séparation entre une partie contre une autre dans la ville.

Si vous ajoutez à cela, les nouvelles occupations anarchiques au niveau de la Foire internationale de Dakar et des anciennes réserves foncières au niveau de l’aéroport de Dakar, il est aisé de dire que la ville a fini de « bouffer » ses espaces de respiration et de rencontres. Surtout qu’au milieu de tout ce désastre, aucun avenir ne semble être offert à la zone humide des Niayes de Dakar. Un espace menacé aussi par le logement, la pollution. Une aire où n’a été aménagé aucun projet de rencontre entre les populations et toute la flore et la faune qui y résident. Tout à côté de la zone fermée des Maristes, dans la Niaye de Cambérène, se trouve encore l’un des plus beaux espaces encore en vie dans la ville : le parc paysager de Cambèréne. Ce paradis de plusieurs hectares à l’intérieur duquel se trouve la Direction des paysages et des espaces verts de Dakar, ne bénéficie d’aucune forme d’attention de la part des autorités. Il est encore loin de leur préoccupation.

Pourquoi le jeu a été faussé, pourrait-on se demander ? Pour l’architecte Mbacké Niang, « C’est parce qu’on n’a pas pensé à s’attaquer au problème de fond de la ville de Dakar. Les planificateurs qui ont été à la base de ces projets n’ont pas compris qu’il y a le Dakar de l’époque coloniale et celui d’aujourd’hui. Alors, qu’est-ce que les colons ont voulu faire à cette époque : en réalité, poursuit Mbacké Niang, jusqu’ici l’Etat n’a fait que renforcer le principe de ville séparée érigée par les colons. Or les colons, ont opté dès le départ, pour une architecture coloniale à côté d’un urbanisme basé sur le même principe… Donc colonial et pour la même trame avec absence d’espaces publics, de cadres de rencontres pour la citoyenneté propre aux Africains que nous sommes. Pour nous aujourd’hui, le problème est de savoir quelle ville nous voulons ? »

Tous ces manquements sont nul doute en contradiction avec la volonté de faire respirer la ville et ses habitants. Citant le cas de Marrakech, Hamidou Bocoum, Directeur du Patrimoine culturel a déploré le fait que Dakar ne puisse corriger les graves anomalies qui font d’elle et de plus en plus, une ville impossible. Jamaa El Fna, pour ceux qui connaissent Marrakech, est un des espaces urbains, les plus exotiques au monde avec son souk, son grand marché au fruit (l’orange, le citron et le melon principalement). Toutes choses qui font de cette vaste place située au cœur de la cité touristique de Marrakech, un espace de rêve, principal lieu visité par le touriste qui vient dans la vieille ville du sud marocain.

Au même moment, l’agglomération dakaroise avec le président de la République qui en a fait son domaine de prédilection, est devenu un espace de tous les excès. Au lieu de protéger la vie paisible des citoyens, on semble se venger sur le passé. En occupant tous azimuts, les dernières poches de terre disponibles laissés par les régimes de Senghor et Abdou Diouf. Est-ce vraiment cela le but du jeu ? Qui ose imaginer, pour demain, que le domaine de Roissy Pôle sur les marges de la ville de Paris, soit réservé au logement des gens du pouvoir de Sarkozy à la place du projet du plus grand aéroport d’Europe ? Qui peut imaginer que Saint-James Park au cœur de Londres, espace privilégié et de promenade et de repos pendant l’été soit rayé de la carte de la ville par la seule volonté d’un président de la République et ses sujets ? Voilà les questions que les Dakarois devraient se poser. S’ils ne la font pas, la génération qui arrive et celle qui devrait suivre, ne verront plus la même ville que nous.

Le temps presse. Et les gens qui sont au pouvoir, en revanchards, semblent avoir opté pour le pillage des dernières réserves foncières. Non pas pour les besoins de logements des sans logis de la ville, mais surtout, pour leur envie de richesse. On multiplie les logements pour certains au moment où d’autres n’en disposent pas. Dans le genre, la destruction du stade Assane Diouf, est encore une grosse couleuvre qu’il leur est de plus en plus difficile à avaler. Au moment où le quartier de Rebeuss suffoque, on lui ferme l’accès à la mer, pour les besoin de tours auxquels quelques-uns parmi, n’accèderont jamais.

Assane Diouf disparu, Dakar aura du mal à effacer de sa mémoire cette aire de jeu en face de l’Atlantique, la seule disponible autour du Plateau. Aujourd’hui la ville fait les frais des insinuations et des « histoires » créées de toutes pièces par des gens malhonnêtes, soi-disant proches du régime de Wade et qui en réalité, ne sont ni pour lui, encore moins pour l’avenir de la ville de Dakar et du Sénégal.
Désordre et indiscipline au menu
Urbanité et citoyenneté en souffrance

Marrakech, Ouaga, New York, le contraste est de plus en plus frappant quand on compare l’univers de ces villes, à l’anarchie de Dakar. Comment vivre donc dans une ville surdimensionnée et dont les derniers espaces verts palissent ? Pour Serigne Mansour Tall, Représentant en Afrique de l’ouest (Sénégal-Cap Vert) de l’Organisation des Nations Unies pour les Etablissements humains, (Onu-Habitat), les réponses semblent bien difficiles. Parce qu’il n’existe pas encore un rêve d’un Grand Dakar.

La ville souffre aussi du fait qu’elle ne compte plus d’endroit qui fait rêver à l’image de la 45 ème avenue à New York sortie de l’imagination d’élus et de gouvernants qui savent lire la ville. Dakar, selon Mansour Tall, à l’exemple de la petite cité sahélienne de Ouagadougou, souffre aussi du fait que ces habitants ne connaissent plus ni grand festival, comme celui du Cinéma (le Fespaco) encore de grand salon annuel, comme le Salon international de l’artisanat Ouagadougou, (Siao). Pourquoi Paris et son agglomération sont restées les principales destinations touristiques au monde ? Pour leurs espaces verts, pour les musées et monuments. Pour les couleurs de la ville tout simplement, rappellent certains intervenants.

A côté de tout cela, les constats de Baba Diop, journaliste, scénariste et Ben Diogoye Bèye, cinéaste et producteur, sont encore plus saisissants. Tous les deux s’insurgent contre ce qu’ils qualifient de sabotage. Mêlant le côté vert morose au manque d’inspiration des planificateurs, s’il en existe, la mort programme des grands arbres de Dakar, l’absence de belles espèces sur les nouvelles avenues représentent, à les en croire, « un véritable danger pour la mémoire de la cité. » Alioune Badiane, ancien Directeur de l’Aménagement urbain, ne dit pas autre chose quand il a comparé les ouvrages actuels érigés dans la ville, à des infrastructures qui rappellent celles qui ont été édifiées dans les années 30 en Afrique. A l’en croire, « les erreurs ne pourront pas être répétées de manière éternelle. A un moment, il faut corriger les erreurs, s’inspirer de ce que font les autres dans le monde et en mieux. Edifier encore de véritables projets urbains dont les fondements sont bien maîtrisés par les structures qui s’occupent de la vie dans la cité. »

Source:Sud Quotidien du 28-07-2009
www.envi-medias.blogspot.com

lundi 27 juillet 2009


DOSSIER



DÉCHARGE DE MBEUBEUSS : Une source de survie pour démunis

Une véritable source de survie. C’est ce que représente la décharge de Mbeubeuss pour les centaines de personnes qui y gagnent leur vie. C’est pourquoi, elles ne souhaitent pas la fermeture du site comme envisagée, même si elles vivent dans des conditions sanitaires exécrables.

Au bout d’un chemin cahoteux de près de deux kilomètres, des montagnes d’ordures s’érigent au milieu d’une vaste étendue. Nous sommes à Mbeubeuss. Un dépotoir d’ordures qui accueille chaque jour des centaines de personnes qui y trouvent leur gagne pain. Située à environ vingt kilomètres de Dakar, cette décharge a été ouverte en 1970, après la fermeture de celle de Hann. Cette vaste étendue est devenue aujourd’hui une montagne au milieu d’une plaine. Toutes les tranches d’âge s’y côtoient. Jeunes, adultes et même des enfants. Une barre de fer dans une main et dans l’autre un sac, ils fouillent quotidiennement dans les ordures à la recherche d’un objet quelconque qu’ils pourraient revendre. Ils ne semblent guère dérangés par l’odeur nauséabonde qui se dégage.
Dans un premier temps, les récupérateurs se montrent hostiles à toute communication. Mais, progressivement, ils acceptent de parler de leur quotidien dans cette décharge d’ordures. C’est ainsi qu’un jeune homme répondant au nom de Saliou Bane vient à notre rencontre. Ce ferrailleur est un des nombreux jeunes qui fréquentent ce dépotoir. « Je viens tous les jours à 7 heures. Mon travail consiste à chercher des toiles en plastique dans les ordures. Certains cherchent des barres de fer, d’autres des morceaux de bois etc. Je m’en sors pas mal. Parfois, je peux rentrer avec 10000 f Cfa ». Ce milieu n’est pas seulement fréquenté par des Sénégalais. On y trouve, entre autres, des Nigérians, des Maliens,des Guinéens.
C’est le cas d’Emmanuel, un Nigérian devenu récupérateur parce qu’il n’a pas pu trouver de travail, faute de pouvoir parler Français ou Wolof. « Je suis venu au Sénégal chercher du travail. Mais, puisque je ne parle ni Français ni Wolof, je n’ai pas pu en trouver. C’est ainsi que je suis venu ici pour subvenir à mes besoins. Cette décharge constitue ma principale source de vie. Je sais que ce n’est pas un travail honorable, mais je le fais, malgré moi ». En dehors des adultes, des enfants sont aussi parvenus à trouver leur place dans cette décharge. Sur les lieux, certains se précipitent sur des camions dès leur arrivée. Alors qu’ils sont en train de récupérer des objets à revendre dans les camions qui viennent de stationner pour déverser des ordures ménagères, certains sont projetés à terre en même temps que les ordures avant qu’ils n’aient le temps de sauter. Serigne Mbacké est l’un de ces enfants qui fréquentent Mbeubeuss. Il explique : « Je suis dans une école coranique. Je viens ici tous les jeudis quand je n’ai pas cours. J’accompagne mon grand frère et tout ce que je gagne je le donne à ma maman qui me le garde .

Hostilité à toute fermeture

Autour de la décharge sont érigés des abris qui servent de concessions. Deux villages sont situés de part et d’autre de la décharge : « Guy gui » et « Baol ». Si « Guy Gui » sert de résidence à certains récupérateurs, « Baol », par contre, est un lieu de dépôt et de revente des objets ramassés, puis triés. Des familles entières vivent de ces activités. C’est pourquoi, les récupérateurs disent être contre la fermeture du dépotoir comme prévu depuis quelques années. « S’il ne dépendait que de nous, on laisserait la décharge sur place, mais nous ne pouvons rien contre le gouvernement », confie le vieux Ibou Diop. D’ailleurs, ils sont nombreux les récupérateurs qui s’opposent à la fermeture de cette décharge. Dans ce cadre souligne un récupérateur qui porte le surnom de Zidane : « Nous aurions pu être des malfaiteurs, mais nous préférons gagner notre vie à la sueur de notre front. Donc, si le gouvernement doit fermer le site, il doit nous trouver une alternative. Sinon, nous serons obligés de nous déplacer là où la décharge sera transférée ».

L’hygiène, pas un souci pour les récupérateurs

A la décharge de Mbeubeuss, les mains des récupérateurs sont en contact direct avec les ordures. Leurs habits ont même fini de prendre la couleur noirâtre des saletés.
C’est sur des tas d’immondices que de jeunes femmes ont installé leur petit commerce. Ainsi, crème glacée, eau fraîche, cacahuètes, etc., cohabitent avec les ordures. A propos des risques de contraction de maladies, les récupérateurs sont unanimes.
Ils disent être immunisés avant d’évoquer la protection de Dieu. Zidane avance : « Nous sommes tous immunisés. Nous avons déjà réglé le problème des petites maladies que vous contractez ». Saliou Bane d’ajouter : « Il n’y a que la protection de Dieu qui peut sauver les personnes, même ceux qui ne sont pas au contact avec les ordures ».
Le Nigérian Emmanuel, pointant un doigt vers le ciel, lance : « Only God can protect us » (Seul Dieu peut assurer notre protection). Ces propos tenus par les récupérateurs sont corroborés par ceux de l’infirmier Mamadou Lamine Camara qui déclare, en six ans, avoir rarement reçu la visite de récupérateurs malades. Quant aux vendeuses, elles ne trouvent aucun inconvénient à exposer leurs marchandises dans ces saletés. « Nous avons toujours été ici, pourtant nous n’avons jamais rendu quelqu’un malade » Juste pour souligner que le risque de contracter une maladie au contact des objets récupérés dans ces ordures ne se limite pas seulement aux récupérateurs. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’ironie de Zidane : « Les gens s’acharnent sur nous, alors que tout ce qui est récupéré ici est revendu dans la ville ».

''Le Soleil''.Babacar Willane et Ndèye Khady Niang Badji (Stagiaires)
www.envi-medias.blogspot.com

dimanche 26 juillet 2009

Ouverture mardi à Dakar d'un atelier de concertation sur l’état des systèmes de veille en Afrique Environnementale.

Wetlands International Afrique organise en partenariat avec la Hassmar et le Centre de Suivi Ecologique, un atelier sous régional de concertation sur les systèmes de veille en Afrique de l’ouest les 28, 29 et 30 juillet 2009 à 09 heures à l’hôtel Ngor Diarama. L’objectif de cet atelier initié par le réseau BIOMAC (Réseau Ouest Africain de Biodiversité Marine et Côtière) va réunir l’ensemble des partenaires et structures compétentes en matière de veille environnementale de la sous –région. Il a pour objectif de dresser un état des lieux et de développer la réflexion autour de la mise en place d’un système de veille écologique intégré et efficient en Afrique de l’ouest. A l’occasion de cette importante rencontre qui sera présidée par M. Djibo KA, Ministre d’Etat, Ministre de l’Environnement, de la Protection de la Nature, des Bassins de Rétentions et des Lacs Artificiels, et en raison de l’importance du rôle des médias dans la mise en place des mécanismes de veille.
Source: Wetlands International
www.envi-medias.blogspot.com