jeudi 25 juin 2009

L’observation touristique des baleines : une opportunité économique pour certains pays côtiers de l’Afrique de l’Ouest


Madère (Portugal) le 24 juin 2009 - Certains pays côtiers de l’Afrique de l’ouest ont une belle opportunité à saisir à travers le tourisme lié à l’observation des baleines ou « whale watching ». A l’ouverture de la 61ème réunion annuelle de la Commission Baleinière Internationale (CBI) aux îles Madère au Portugal ce 22 juin, le gouvernement du Portugal s’est dit disposé à apporter soutien et assistance aux pays en voie de développement qui souhaitent s’investir dans ce secteur. En outre, un rapport publié aujourd’hui par International Fund for Animal Welfare (IFAW) en marge des travaux de la CBI, révèle que l’observation touristique de la baleine est en pleine expansion et a généré au cours de l’année dernière 2,1 milliards de dollars comparé à la chasse à la baleine qui rapporte actuellement 50 millions de dollars. Le WWF qui soutient la conservation de la baleine est plus que favorable au développement de l’observation touristique des baleines et, à ce titre, prépare une étude de faisabilité du whale watching dans certains pays de l’Afrique de l’Ouest.
Alors que la question de la chasse ou de la conservation de la baleine divise les pays membres de la CBI, un rapport de International Fund for Animal Welfare vient de montrer que l’humanité tire plus d’intérêt à conserver les baleines qu’à les chasser. Le rapport indique que le tourisme lié à l’observation des baleines est florissant, les recettes générées par la filière se sont élevées en 2008 à plus de 2,1 milliards de dollars alors qu'elles se chiffraient à un milliard de dollars en 1998. L’Afrique contribue bel et bien à cet essor puisque des pays comme Madagascar et l’Afrique du Sud y sont cités et selon le Responsable du Programme Espèces et Habitats du WWF Dr Mamadou Diallo qui prend part à ces assises de la CBI « certains pays de la sous région ouest africaine pourraient tirer profit de cette activité. D’ailleurs le WWF y est en train de préparer une étude de faisabilité sur le développement de l’observation touristique des baleines».
Le Bureau du Programme Marin pour l’Afrique de l’Ouest est d’autant plus optimiste qu’un certain nombre de pays favorables à la conservation et à l’exploitation non létale des baleines comme le Portugal et l’Afrique du Sud sont disposés à apporter leur soutien aux pays en développement.
Depuis 3 ans, le Bureau du Programme Marin de l’Afrique de l’Ouest mène une campagne pour amener les pays de la sous région à adopter une position favorable à la conservation des baleines.

Iles Madéres au Portugal : Birima Fall
Communication Manager
WWF WAMER
www.envi-medias.blogspot.com

mardi 16 juin 2009

POUR LA CONSERVATION DE LA BALEINE EN GUINEE
WWF et PEW ENVIRONMENT GROUP sonnent la mobilisation

La société civile environnementale guinéenne s’engage pour que les autorités gouvernementalesadoptent une position favorable à la conservation de la baleine à la 61é réunion annuelle de la commission qui se tient du 20 au 26 juin 2009 aux iles Madére au Portugal. Cette position des organisations environnementales est le résultat du travail de sensibilisation et d’explication que le bureau du Programme marin pour l’Afrique de l’Ouest du WWF et PEW environment Group ont mené pendant le mois de mai et juin 2009.Les explications fournies par les experts du WWF WAMER sur la nécessité de protéger la baleine ont fini de convaincre des organisations de la sociéte civile notamment le réseau des organisations professionnelles de la pêche artisanale en Guinée (ROPPA) à inclure parmi leurs principales recommandations au gouvernement la question de la baleine lors d’un forum sur la pêche artisanale. Le ROPPA a ainsi lancé un appel aux autorités pour que la Guinée soit dans le camp des pays qui conservent la baleine aux réunions annuelles de la commission baleinière internationale. Cet engagement pour la Conservation de la baleine s’est aussi manifesté au niveau de la Presse Guinéenne qui est déterminée à mener le plaidoyer pour une politique favorable à la conservation de cet espece..
Selon Dr Mamadou Diallo , responsable du Programme « Espéces et habitats » du WWF WAMER « cet engagement de la société civile environnementale guinéenne est déjà un premier pas positif et augure de belles perspectives d’autant plus que les nouvelles autorités guinéennes sont dans une logique de rupture et de transparence dans la gestion des affaires , nous osons espérer que cette question des baleines ne sera pas une exception»
Il faut préciser que pendant pour la première fois cette question « controversée » autour de la baleine a fait l’objet de débat public en Guinée. WWF et PEW environment ont ainsi réussi à briser un tabou.
Posté par Birima Fall Communication Manager wwf
Publié par www.envi-medias.blogspot.com

lundi 15 juin 2009

LUTTE CONTRE L'OCCUPATION ILLÉGALE DE LA VOIE PUBLIQUE A LA MÉDINA
Le Maire Birame S SY suspend la délivrance des permis d'occupation

La ville de Dakar a démarré ce week end une grande opération dénommée ''Dakar Ville propre''.L'objectif est de débarrasser de la capitale ses ordures et autres gravas qui n'honorent pas son visage. A cette occasion, tous les services compétents ont été mis a contribution. Les communes d'arrondissements, l'Onase, la police et la gendarmerie. La commune d'arrondissement de Médina a donné le coup d'envoi samedi a travers une opération de set setal dans les différents quartiers de cette localité. Le maire Me Birame Sassoume SY a dirigé les opérations. Il était accompagné de ses proches collaborateurs membres du conseil municipal et des conseillers de la ville de Dakar. Ainsi le maire a visité le terrain de Gorée situé derriere le marché Tilene,les quartiers de la rue 5, avant de terminer par Gibraltard ou les populations se sont mobilisées pour nettoyer leur terrain de foot ball. Me SY a annoncé, a cette occasion,la décision prise par son équipe municipale de suspendre momentanément la délivrance des permis d'occupation. Cela, dit il, pour faire face a l'occupation illégale de la voie publique par les commerçants, surtout ceux qui sont aux alentours du marché Tilene. Un problème qui devient de plus en plus inquiétant dans la ville de Dakar. Le maire de la médina a également fustigé l'attitude de la gendarmerie nationale qui, selon les populations de la Médina, a effectué une descente le même jour au marché Cheikh GUEYE de la rue 5 pour saisir la marchandise des commerçants. La marchandise est principalement constituées de viande de mouton. Me Birame Sassoume SY a tenu a précisé que, cette saisie d'une section de la gendarmerie n'a rien a voir avec l'opération de ''set setal'' initiée par la ville de Dakar. On se demande alors qui a donné l'ordre aux gendarmes de saisir la viande de ces commercants? Est ce les signes d'une guerre entre le sommet et la base? Peut être. Sur place certains on accuse le chef de quartier, Chiekh DIOP, d'avoir alerté les hommes aux tenues bleues. Ce dernier a annoncé qu'il va porter plainte contre x et le maire lui a promis de tout faire pour apporter la lumière sur cette affaire. Je vous propose de le suivre dans cet entretien qu'il nous a accordé le samedi 13 juin....

dimanche 7 juin 2009

JOURNÉE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT AU SÉNÉGAL
Les différentes activités

Les actitivités marquant la célébration de la journée mondiale de l'environnement se sont déroulées dans plusieurs localités du pays. Cependant les activités les plus intenses ont eu lieu à Ponpenguine, dans le département de Mbour, ou le Ministre d'état, Ministre de l'environnement Djibo Leity KA a présidé la cérémonie officielle. D'autres activités, non moins importantes, ont également eu lieu à l'Université Cheikh Anta DIOP de Dakar qui, encore une fois, a respecté la traditions, en organisant des actions de sensibilisations et d'information du public. Une campagne de set setal et de reboisement ainsi qu'une exposition ont été organisées par les étudiants membres de l'Association ''Les amis de la nature''.Une table ronde portant sur le thème: ''la vulnérabilité de l'Afrique face aux changements climatiques: enjeux et défis dans la mise en oeuvres des stratégies d'adaptation''a aussi marqué cette journée au temple du savoir. Elle a été organisée par l'Institut des Sciences de l'environnement ISE et l'Association Sénégalaise pour le droit de l'evironnement. Suivez le résumé de toutes ces activités dans ce dossier.....

JOURNÉE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT

Notre pays a respecté la tradition. La cérémonie officielle a eu lieu cette année à Popenguine, dans le département de Mbour, sous la présidence effective du Ministre d'état, Ministre de l'environnement, Djibo Leity KA। Je vous propose de suivre le directeur adjoint de l'environnement, Ernest NDIONE. Il revient sur la célébration de cette journée, du thème ainsi que la situation de la gestion de l'environnement dans notre pays. Il est au micro de notre confrère de la radio Océan FM, Macoumba BEYE....

vendredi 5 juin 2009

JOURNÉE MONDIALE DE L'ENVIRONNEMENT
L'UCAD au coeur de l'évènement

Les changements climatiques constituent l’un des défis majeurs du 21nième siècle. A travers ses nombreux impacts sur les écosystèmes et les activités humaines, le réchauffement planétaire est considéré comme une véritable menace pour le développement durable. En Afrique, les conséquences directes les plus citées sont la réduction de la productivité agricole, la diminution des ressources en eau douce, l’érosion des côtes, la salinisation des sols et des eaux souterraines, les migrations des groupes sociaux très pauvres vers les centres urbains, etc. Tous ces facteurs s’expliquent par la grande vulnérabilité du continent aux impacts réels et potentiels des changements climatiques sur une population qui dépend essentiellement des ressources naturelles et de faibles moyens d’existence.
L’Afrique bat les records sur l’occurrence des sécheresses sévères, des crises de famine, des inondations, des épidémies liées à des facteurs climatiques (dingue, paludisme, méningite…). Les conséquences fâcheuses sur les indicateurs de développement sont claires, avec des risques de modifications profondes et de fragilisation quantitative ou qualitative des systèmes écologiques, compromettant les économies nationales et la base de survie de la majorité de la population rurale.
Ainsi, l’effet des changements climatiques fait émerger d’importants enjeux géopolitiques qui se font plus ressentir en Afrique. Ce continent est caractérisé par la grande vulnérabilité de ses populations pauvres qui n’ont pas les capacités d’adaptation nécessaires pour absorber les revers de la variabilité climatique (Quatrième Rapport de IPCC, 2007). De façon générale, les pays du sud sont caractérisés par de très faibles revenues financières, une croissance économique chancelante, une forte inflation, la dépendance à l’aide extérieur et aux institutions internationales, une pauvreté souvent chronique, des capacités financières et institutionnelles limitées, une forte croissance démographique, etc. Ce contexte socio-économique est peu commode pour absorber les choques liés aux changements climatiques (Rapport Mondial sur le Développement Humain, PNUD, 2008).
Pour cette forte vulnérabilité aux choques liés au climat, l’Afrique apparaît comme le continent le plus affecté, alors que les causes du réchauffement global viennent d’ailleurs. Les pays du Nord sont les principaux responsables du réchauffement planétaire, alors que les pays du Sud en sont les premières victimes. Partant du constat, plusieurs notions tournant autour de la coopération environnementale sont apparues : « solidarité environnementale », « village planétaire », et « responsabilité commune ». Ces notions rappellent que l’atténuation des changements climatiques nécessite un engagement de tous les États, une prise de conscience collective, ainsi qu’un engagement individuel pour cristalliser toutes les énergies positives permettant d’atteindre les objectifs de réduction des gaz à effet de serre.
Dès lors, la lutte contre les changements climatiques pose un impératif de solidarité humaine dans un monde qui est divisé. Certains spécialistes soutiennent d’ailleurs que si des mesures ne sont pas prises, le changement climatique peut augmenter le fossé qui existe entre les pays développés et les pays en voie de développement. Il faut noter cependant que, l’effort d’atténuation dépend du niveau de développement des pays. Le Protocole de Kyoto a clairement défini les efforts contraignants que doivent fournir les pays développés (Annexe I) et le souhait d’une contribution volontaire des pays en voie de développement. La question des changements climatiques rappelle éloquemment ce que le philosophe français Louis Blanc disait en matière de solidarité humaine : « à chacun selon ses besoins et à chacun selon ses capacités ». Le changement climatique renvoie en définitive à la notion de responsabilité commune et d’engagement différencié basé sur le principe de l’équité qui devient alors un enjeu de solidarité internationale, mais également de responsabilité vis-à-vis des générations futures.
C’est à ce débat, basé sur des fondements d’éthique environnementale, que nous invite le Programme des Nations Unies sur l’Environnement (PNUE) qui, à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement (JME) du 5 juin 2009 veut stimuler la sensibilisation mondiale sur l'environnement pour mieux renforcer l'attention des décideurs et l'action politique en matière de changement climatique. Il s’agit pour cette année d’amener la communauté mondiale à assumer une responsabilité commune en matière de changement climatique afin de donner un visage humain aux problèmes environnementaux; amener les peuples à devenir les agents actifs du développement durable et équitable; promouvoir la compréhension sur le fait que les communautés sont incontournables dans les changements d'attitudes en ce qui concerne les problèmes environnementaux; et défendre le partenariat qui assurera à toutes les nations et les peuples d'apprécier un futur plus sûr et plus prospère.
Il faut constater que, malgré l’intérêt de plus en plus croissant que suscitent les changements climatiques au niveau mondial, la mobilisation et l’action internationales en faveur des pays en voie de développement demeurent, à ce jour, insuffisantes et bien en-deçà des enjeux posés par ce phénomène planétaire. Les mécanismes financiers et autres fonds prévus par les accords internationaux pour appuyer les programmes d’adaptation en particulier ne sont pas opérationnels et leur mise en œuvre effective risque d’accuser un retard sensible.
Le thème pour la Journée Mondiale de l'Environnement est « Votre planète a besoin de vous - Unissons-nous contre le changement climatique ». Il reflète l'urgence pour les nations de s'entendre sur un nouvel ordre environnemental à l’occasion de la réunion de Copenhague (Décembre, 2009) sur la mise en œuvre du Protocole de Kyoto. Il appelle également l’importance de l’engagement commun pour repenser et réorienter les actions et options permettant de réduire le gaspillage, les émissions de gaz à effet de serre afin d’adopter une manière de vivre "plus verte".
Le Sénégal, à l’instar de plusieurs pays, prend une part active à la célébration de cette journée et lui accorde un cachet local très particulier d’autant plus qu’il a signé et ratifié la Convention des Nations Unies sur les Changements Climatiques et qu’il a souscrit aux Objectifs du Millénium pour le Développement.
A l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD), la question posée par la JME a poussé l’Institut des Sciences de L’environnement (ISE) à considérer les axes de réflexion majeurs suivants :
- illustrer des interdépendances qui lient les habitants de la planète,
- analyser les conséquences des changements climatiques pour dénoncer la marginalisation et les exclusions des « pauvres » vulnérables,
- pointer du doigt la responsabilité et la dette climatique des pays du nord,
- discuter des choix de développement permettant à l’Afrique de subir le moins possible les impacts du changement climatique, tout en contribuant à son atténuation.
Ainsi par rapport au thème national, l’ISE et l’Association Sénégalaise pour le Droit de l’Environnement (ASDE), Université Cheikh Anta Diop de Dakar, dans le respect de cette tradition, célèbrent cette journée en menant des activités d’information et de sensibilisation du public. C’est aussi pour l’Institut et ses partenaires un moment de réflexion sur les préoccupations environnementales actuelles majeures aussi bien sur le plan national que mondial de même que sur les stratégies d’adaptation qu’il faudra mettre en place.
Pour illustrer la journée, l’ISE tiendra des activités de nettoyage, de plantation d’arbres et une table ronde sur le thème « La vulnérabilité de l’Afrique face aux changements climatiques : enjeux et défis dans la mise en œuvre des stratégies d’adaptation ». Cette table ronde portera sur les thèmes suivants :
- Les changements climatiques en Afrique (Professeur Pascal Sagna du Département de Géographie-UCAD) ;
- Vulnérabilité des zones côtières aux changements climatiques (Professeur Isabelle Niang, Département de Géologie-UCAD) ;
- Impact des Changements Climatiques sur la santé (Médecin Colonel Cheikh Fall, Institut de Santé et Développement) ;
- Stratégies d’adaptation aux changements climatiques en Afrique (Professeur Henri Lô, ACCA-CRDI) ;
- Le marché du carbone (Dr. Mamadou Khouma, Coordonnateur régional du projet Inventaire des gaz à effet de serre en Afrique de l’Ouest et du Centre)
- Instruments juridiques et institutionnels sur les changements climatiques (Professeur Ibrahima Ly, Directeur du CREDILA, Faculté de Droit-UCAD)
- Etat actuel des négociations sur le climat (Mr Cheikh Ndiaye Sylla, Directeur de l’Environnement et des Etablissement Classés).

Source: Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Institut des Sciences de l’Environnement
Association Sénégalaise pour le Droit de l’Environnement
www.envi-medias.blogspot.com

mardi 2 juin 2009

Les populations de Malika souhaitent la fermeture de la carrière d'exploitation du sable marin . Réponse du Ministre d'Etat Djibo KA : '' tout est possible''.

Pour les poplations de Malika la principale cause de l'avancée rapide de la mer dans leur localité n'est rien d'autre que l'exploitation de la carrière de sable située à hauteur de Mbeubeus. C'est pourquoi, elles souhaitent que cette carrière soit purement et simplement fermée, surtout que, soutient elles, ''elle n'apporte rien à leur commune d'arrondissement. Que de malheurs''. Des propos confirmés par le maire de la localité. Le Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement, qui s'est déplacé sur place le dimanche 31 Mai, s'est dit très préoccupé par cette situation avant de dire qu'''il faut s'attendre à tout''. Je vous propose de l'écouter......