vendredi 21 août 2009

SOMMET DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENTS SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES EN AFRIQUE.

L’Afrique prépare sa réplique pour Copenhague


La capitale éthiopienne, Addis-Abeba, organisera le 24 août prochain son premier haut Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements sur les changements climatiques en Afrique. Ce conclave panafricain qui associera des experts du changement climatique doit permettre d’adopter des dispositions communes pour juguler les retombées du réchauffement climatique et défendre les intérêts du continent aux négociations pour le nouveau pacte climatique mondial en décembre prochain.
Pour mettre sur pieds des politiques et stratégies efficaces contre les retombées du changement climatique en Afrique, l’Union africaine organisera le 24 août prochain son premier haut Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements sur le changement climatique, en présence des experts du continent sur la question.
L’Algérie, la République du Congo, l’Ethiopie, le Kenya, l’île Maurice, le Mozambique, le Nigeria, l’Ouganda, le président de l’UA, le président de la Commission de l’UA et le président de la Conférence des Ministres Africains sur l’Environnement (CMAE), participeront à ce conclave.
Cette conférence avait déjà invité les Etats membres à intégrer les changements climatiques dans leurs programmes de développement respectifs, en soulignant la nécessité d’entreprendre des négociations sur le changement climatique afin que l’Afrique puisse être indemnisée pour les dommages causés par le réchauffement de la planète.
Ce sommet aura donc pour objectif au cours de cette première réunion de se positionner en tant que structure de négociation pour l’Afrique sur le changement climatique, pour défendre les intérêts du continent lors de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique qui se tiendra à Copenhague au Danemark en décembre prochain.
Elle devra également s’assurer des potentiels dédommagements de l’Afrique sur la scène internationale, qui produit moins de 4% des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le monde entier mais pâtit fortement des effets du changement climatique. Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un africain génère 13 fois moins de GES qu’un nord-américain.
Ce dédommagement devrait servir à prévenir les inondations, protéger les côtes et lutter contre les sécheresses et les tempêtes dans certaines régions d’Afrique, parmi lesquelles le Sahel et une partie de l’Afrique australe qui pourraient être victime d’un réchauffement de l’ordre de 3 à 6° Celsius d’ici à 2100, avec une baisse de plus de 20 % des régimes pluviométriques par rapport aux niveaux de 1990.
Au terme de ce premier sommet, l’Afrique sera dotée d’un projet de « Messages politiques clés communs sur les changements climatiques de l’Afrique » dont l’adaptation face aux changements climatiques lui coûte entre 5 et 10% du PIB, selon le GIEC.

Source : appablog.wordpress.com; ferloo.com

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