jeudi 17 décembre 2009

COPENHAGUE : QUAND SARKOZY RECOURT A L'AFRIQUE

Linternationalmagazine.com , publié le 17/12/2009

Nicolas Sarkozy veut rapprocher les intérêts des Africains, ceux des grands émergents incarnés par Lula et ceux des pays industrialisés qu’il entend représenter pour contrer les États-Unis de Barack Obama, un des principaux pollueurs de la planète.

Copenhague : quand Sarkozy recourt à l'Afrique

À deux jours de son arrivée dans l’arène de Copenhague, Nicolas Sarkozy est à la manœuvre dans les conditions de pression maximale qu’il affectionne. Son agenda, comme celui de son équipe diplomatique, est très largement consacré aux contacts téléphoniques et aux rendez-vous susceptibles de lever les obstacles, encore considérables, sur la voie d’un accord sur le climat, espéré vendredi soir dans la capitale danoise. Son arrivée y est prévue jeudi dans l’après-midi.

Sitôt sur place, le chef de l’État s’entretiendra avec le Brésilien Lula et l’Éthiopien Meles Zenawi, porte-parole de la cinquantaine de pays d’Afrique présents à Copenhague. Tous trois tiendront ensuite une conférence de presse conjointe. Celle-ci doit avoir lieu à l’hôtel d’Angleterre, où descend Nicolas Sarkozy, afin d’échapper au maelström du Bella Center, le site de la conférence menacé de saturation.

Un événement significatif : c’est en rapprochant les intérêts des Africains, ceux des grands émergents incarnés par Lula et ceux des pays industrialisés qu’il entend représenter, que Nicolas Sarkozy espère faire bouger les États-Unis et la Chine, les deux principaux pollueurs de la planète. « Les négociations s’annoncent très difficiles, commente-t-on à l’Élysée. Si les deux acteurs majeurs ne trouvent pas de terrain d’entente, tout ce que les autres pourront faire ne servira à rien. »

Tissé depuis des semaines, ce fil stratégique a connu cette semaine un déroulé accéléré. Lundi, Nicolas Sarkozy a consolidé son « alliance » avec les émergents en recevant Susilo Bambang Yudhoyono, le président indonésien dont le pays abrite le 3e bassin forestier au monde.

Parallèlement, de gros efforts ont consisté à ramener dans le jeu les pays les plus pauvres, notamment les Africains, faibles pollueurs mais principales victimes du réchauffement climatique. Lundi, les pays africains ont manifesté leur colère en suspendant leur participation aux groupes de travail pour protester contre le manque d’attention portée à l’avenir du protocole de Kyoto, qui seul impose des contraintes aux pays développés.

Une initiative qui, selon les diplomates occidentaux, aurait été favorisée par la Chine pour détourner la pression internationale en faveur d’efforts accrus de sa part. D’où l’importance du texte signé mardi entre la France et l’Afrique, à l’issue du déjeuner entre Nicolas Sarkozy et Meles Zenawi. « Un moment clé », estime un proche du chef de l’État en insistant sur le fait que l’« Afrique fait partie de la solution à Copenhague ».

Le document, qui inclut des objectifs chiffrés - la limitation du réchauffement à 2 °C en 2050 par rapport à l’ère préindustrielle et la limitation de 50 % des émissions globales de CO2 par rapport à 1990 - vise surtout à rassurer les Africains sur la question du financement. Il évoque une aide annuelle de 10 milliards de dollars jusqu’en 2012, dont la France souhaiterait qu’elle aille à hauteur de 40 % pour l’Afrique et, à 20 %, pour limiter la déforestation.

Celle-ci marquera d’ailleurs, mercredi, le deuxième temps de cette marche africaine : Nicolas Sarkozy reçoit à l’Élysée les dirigeants des pays du bassin du fleuve Congo, deuxième aire forestière de la planète.

Associé aux émergents, le renfort des bataillons africains permettra-t-il, par effet d’entraînement, de surmonter l’inertie du duo sino-américain ?

Envimédias

BLOCAGE A COPENHAGUE

Coup de théâtre à Copenhague. Le groupe Afrique a suspendu sa participation dans les groupes de travail qui reflechissent sur la cooperation à long terme dans le cadre de la convention Des Nations Unies sur le changement climatique. Il dénonce les démarches et manigances en cours de la présidente de la Conférence de vouloir " tuer le protocole de Kyoto. en ce moment donc les travaux sont bloqués au niveau des deux axes sur lesquels travaillent les délégués; l'axe Protocole de Kyoto avec ses groupes de travail et l'axe coopération à long terme de la convention avec ces groupes de travail. Le Protocole de Kyoto ayant une dimension contraignante et c'est à ce niveau que les pays développés doivent prendre des engagements pour réduire leur émission de gaz à effet de serre mais comme il y'a une volonté des pays développés membres de Kyoto et d'autres qui ne le sont pas comme les Etats unis de transférer les engagements de réduction au niveau de l'autre axe de la convention qui n'est pas contraignant. Donc en somme le groupe Afrique voit donc une volonté de tuer le protocole de Kyoto.

Réaction du WWF à la demande de l’Afrique de continuer les discussions sur le Protocole de Kyoto. Par Birima FALL (Journaliste)

Kim Carstensen, Responsable du Programme Global sur le climat du WWF


« L’incertitude qui plane en ce moment quant au futur du Protocole de Kyoto crée méfiance et ressentiment au niveau du groupe Afrique dans ces négociations,

Nous pensons qu’une continuation du protocole de Kyoto est une partie nécessaire du résultat double protocole de Copenhague et nous soutenons les demandes pour cela.

Il serait bien d’avoir une consultation au niveau ministériel sur les sujets relatifs au protocole de Kyoto et ce serait bien si les pays développés exprimaient clairement qu’ils acceptent de prochains engagements dans le protocole de Kyoto.

C’est un accord d’ensemble sur les deux axes dans les négociations, étant donné le peu de temps il serait bien d’avoir des consultations parallèles. En outre, il y’a des sujets liés où la coordination est nécessaire entre les deux axes.

Le caractère légalement contraignant du protocole de Kyoto donne confiance aux pays en développement que ces discussions ne finiront pas comme une discussion informelle. Si nous voulons un accord juste, ambitieux et légalement contraignant nous avons besoin de continuer à travailler aussi bien sur le protocole de Kyoto que sur un second protocole »

Envimedias

mercredi 16 décembre 2009

15 eme CONFERENCE DES PARTIES SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES COP 15

L’Afrique face au défi de l’Unité à Copenhague :

Le député Lamine Thiam, Président du Réseau Ouest africain des parlementaires sur l’environnement rassure « Sous l’impulsion du Président Wade, les intérêts de l’Afrique seront bien défendus »

Par Birima FALL (Journaliste)

L’Afrique va-t-elle maintenir le cap de l’unité au tournant des négociations sur le climat ? Cette question est aujourd’hui sur toutes les lèvres et taraude tous les esprits au moment où les ministres et les chefs d’états prennent le relais cette deuxième et dernière semaine de la conférence. En effet, des craintes de pression des pays développés sur les leaders africains ont été agitées par le groupe des délégués africains lors d’un point de presse Vendredi. Jusqu’ici l’Afrique à travers ses délégués depuis le début des travaux est soudée dans sa position de la déclaration commune qu’elle avait adoptée en prélude au sommet .Dans le camp sénégalais, on se veut rassurant, le Président Lamine Thiam , questeur à L’assemblée nationale du Sénégal , président d’un Réseau ouest africain de parlementaires sur l’environnement qui participe à ce sommet à la tête de groupe de députés sénégalais de déclarer que « sous l’impulsion du Président WADE, les intérêts de l’Afrique seront bien défendus ».

La conférence des parties sur le climat aborde sa phase critique avec l’entrée en jeu des ministres et plus tard jeudi celle des chefs d’états et de gouvernement. La question que tout le monde se pose quel type d’accord aurons nous à Copenhague. Les négociations étant trop serrées puisque derrière le climat se cache des enjeux économiques, des questions d’équité et de justice. Et les sujets à l’ordre du jour sont non seulement brûlants mais sensibles : le Protocole de Kyoto va-t-il survivre ? Va-t-on fusionner le protocole de Kyoto au texte de la convention tel que souhaité par le Japon par exemple ? Les pays de l’annexe 1 vont-ils accepter de prendre de seconds engagements comme le stipule le protocole de Kyoto et aux taux souhaité par le GIEC ? les Etats unis qui sont les plus grands pollueurs vont-ils prendre des engagements contraignants de réduction de Gaz à effet de serre même s’ils ne sont pas dans le protocole ; qu’en est il de la Chine qui aujourd’hui considérée comme le premier pays pollueur mais n’est pas dans l’annexe 1 du protocole de Kyoto ? Pourra t’on trouver un consensus sur la question de l’adaptation et du financement qui sont des questions chères à L’Afrique ? Samedi jusqu'à 2 heures le groupe de travail qui travaille sur l’adaptation n’avait pas réussi à trouver un accord et doit poursuivre ces négociations demain.

Ces questions et sujets n’ont pas encore trouvé de réponses claires et nettes malgré quelques effets d’annonce et n’ont pas encore pas fait l’objet de consensus. Dans tous les camps, chacun cogite et réfléchit à un texte sur ce que devrait être l’accord de Copenhague.

Du coté du groupe Afrique, une position commune avait été adoptée depuis Addis Abeba. Et l’Afrique a eu à dégager ce qui devrait un accord juste ambitieux et légalement contraignant. Cette position est d’ailleurs soutenue par des organisations de la société civile environnementale comme Wetlands, Enda Tiers monde, UICN, WWF, Green Senegal, le Congad. A Copenhague, les délégués du Groupe du groupe Afrique maintiennent toujours ce cap de l’unité dans les négociations en cours, sur toutes les questions l’afrique a parlé d’une même voix. Il faut préciser et cela de l’avis même de certains experts comme Mass lô coordonnateur du programme Lead Afrique de Enda Tiers Monde, l’Afrique n’a jamais été aussi organisée et préparée à des négociations. Les délégués africains ne veulent pas lâcher du lest et veulent avoir gain de cause car L’Afrique st le continent qui pollue le moins mais qui souffre le plus des changements climatiques. Si jusqu’ici les délégués africains ont réussi à faire prévaloir leurs positions en étant bien présents dans les groupes de travail avec l’arrivée des Ministres et plus tard des chefs d’états, les techniciens vont devoir céder la place aux politiques. C’est à ce niveau d’ailleurs que les techniciens africains et les organisations de la société civile commencent à se faire des soucis. Quel texte sera présenté aux ministres et plus tard aux chefs d’état et de gouvernement ? Est-ce le texte, qui fait l’objet de discussion dans les groupes de travail et en pléniére ? Y’aurait il pas encore le coup danois avec un texte sorti de nulle part ? Les délégués africains soupçonnent des coups fourrés à ce niveau et appellent leurs responsables à plus de plus de vigilance ? Les leaders africains auront t’ils la force de résister et dire non aux propositions du Nord surtout quand celles n’entrent pas dans leurs schémas ?

Du coté sénégalais, on se veut rassurant d’ailleurs le député Lamine Thiam président d’un réseau ouest africain de parlementaires sur l’environnement d’indiquer « Les chefs d’Etat africains qui seront présents ici à Copenhague sont conscients des enjeux de cette rencontre et je puis vous assurer, en tout cas, que « sous l’impulsion du Président WADE, les intérêts de l’Afrique seront bien défendus ». Les ONGs veillent en tous cas au grain, elles ont organisé une marche réussie hier à Copenhague pour que l’accord qui sortira de Copenhague soit juste ambitieuse et légalement contraignant pour le bien de la planète et des hommes.

Evimédias

mercredi 9 décembre 2009

VIVRE COPENHAGUE A PARTIR DE CHEZ SOI

RAPPORT DE LA JOURNEE DU 08 DECEMBRE
Source: Enda Lead Africa

Grâce à cet outil magique de communication qu’est le web, des millions de personnes parmi celles qui souffrent le plus des affres du dérèglement climatique loin de Copenhague – où en cette matinée du 7 décembre 2009, le monde entier a les yeux rivés sur l’ouverture de la COP 15 sur le climat –, se sont une fois senties impliquées dans une réunion internationale dont les conclusions vont déterminer le sort de la planète. L’initiative « Vivre Copenhague à partir de chez soi » organisée par Enda Lead Africa a permis de matérialiser cette évolution, car depuis
les locaux de Enda, mais aussi dans diverses régions du continent de nombreux africains ont vibré à l’unisson avec l’espoir légitime suscité par les allocutions de la cérémonie inaugurale et par ce que Copenhague en tant que ville hôte a prouvé à l’occasion au monde. Lors de la session de Dakar qui a vu la participation de 15 journalistes, des africains ont pu suivre la mue qu’a vécue la capitale danoise où se tient depuis lundi dernier la conférence sur les changements climatiques. Copenhague a décidé, en effet, par la volonté de ses habitants soudés derrière leur édile Ritt Bjerrargard de se rebaptiser…« Hopenhagen » (Hope = espoir) pour marquer l’évènement et maintenir ainsi la flamme durant tout ce mois de décembre qui fera de Copenhague l’épicentre des négociations internationales sur l’avenir de cette Terre aujourd’hui bien mal en point, du fait des effets néfastes des changements climatiques.
Une (re)naissance, cela se célèbre avec le rituel qui sied. Et les experts de Enda energie et Lead Afrique Francophone et sans doute aussi de nombreux autres leaders de la société civile africaine présents au Danemark tombés sous le charme et l’audace militante de ville et son premier magistrat ont pour l’occasion, et d’une manière fort singulière, fait dans le symbole. Mais qui ambitionnent de faire de Copenhague « une ville à empreinte écologique neutre d'ici 2025 » après qu’ils aient appelé la communauté internationale représentée à la COP 15 « aller très loin, très vite » ; ceci comme pour entretenir « l’espoir d’un avenir meilleur » qu’a charrié l’adresse du Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen qui déclarait à l’ouverture de cette conférence que celle-ci se déroule à un moment de volonté politique sans précédent et encourageait par la même occasion les parties à parvenir à un accord ambitieux. On aurait souhaité qu’il ne soit ni veule ni vain l’espoir placé dans la Conférence des Parties. Mais hélas….
Une fois passé avec le précoce crépuscule de Copenhague les fastes des rites protocolaires et les
envolées lyriques de la (ker)messe inaugurale, cet espoir légitime a dû très vite cédé à la rude réalité des intérêts en collusion. Dans les coulisses où tout ou presque se joue et bien avant même la fin de la plénière inaugurale, les crispations sur les postions d’intérêt ont refait surface. Comme pour rouvrir les yeux sur ce qu’est en réalité la Copenhague du climat. Et que peut être ce Copenhague là n’a jamais cessé d’être. C'est-à-dire un espace de négociations où l’enjeu, c’est de tirer son épingle du jeu. Par tous les moyens y compris par le jeu des alliances parfois des plus factices qui se font et se défont au gré des intérêts de circonstance. Le révélateur de cette donne qu’il faut accepter quasiment la mort dans l’âme est tout entier dans propos tenu hier entre deux séances par le Directeur du programme régional du Programme Lead Afrique Francophone,
M. Mass Lo via internet. M. Lo dont la déclaration relayée depuis Copenhague donne à comprendre
sur les enjeux des cristallisations géopolitiques des postions et de cerner les forces d’intérêt en
présence qui les portent a affirmé ceci : « les différentes déclarations, faites au cours des semaines passées par certains des principaux acteurs qui participent aux négociations, ont donné l’impression qu’à Copenhague, cet espoir sera seulement symbolique et que les participants ne parviendront à aucun accord. Yvo De Boer, le Secrétaire exécutif de la convention sur le changement climatique, a récemment déclaré qu’on peut ne pas arriver à un accord contraignant sur des objectifs chiffrés, mais que les gouvernements peuvent s’entendre sur le cadre d’un accord qui sera négocié et finalisé dans un proche avenir. Avant lui, Achim Steiner, le Secrétaire exécutif du PNUE, a exprimé les mêmes impressions lorsqu’il a brièvement
exposé ce que la plupart des pays industrialisés ont avancé comme cibles en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre » Ce propos d’expert bien rompu à la pratique des négociations internationales concernant l’environnement bien éloigné du lyrisme des adresses des politiques danois et l’espoir que leurs discours ont suscité à la plénière inaugurale. Deux choses auxquelles n’a pas voulu céder M. Rajendra Pachauri, le Président du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC), qui a mis l’accent sur les conséquences d’une non application de politiques d'atténuation du changement climatique, de manière fondée sur le quatrième rapport d'évaluation (RE4). Il a souligné que, pour limiter de la température à un chiffre situé entre 2,0 et 2,4 ° C, les émissions mondiales doivent culminer au plus tard en 2015. Contre toute attente le patron du Giec n’a pas fini son speech sans évoquer un récent incident impliquant un vol de courriels appartenant à des chercheurs de l'Université d'East Anglia, au Royaume-Uni. Pachauria ensuite amplement mis en exergue l’historique transparent et objectif des rapports d’évaluation du . Clin d’oeil dédaigneux à ce qui parlent (de façon pernicieuse ?) de « Climagate » ou preuve par neuf alors qu’il faut tout faire pour convaincre encore les poches de résistance connues et identifiées à l’accord espéré de Copenhague. Afin que l’espoir ne soit point assassiné. Après la cérémonie d’ouverture et le live depuis Copenhague la salle a pu débattre en directe avec Bakel. On a pu suivre les interventions de Thierno Seck, d’Aliou Sané et d’un reporter de Radio Kayes au Mali qui ont partagé avec nous leur sentiment sur le premier jour de la conférence. Avant la fin des débats, plusieurs propositions ont été faites. La principale consiste à faire chaque jour, avant le début des séances, un point sur les enjeux des désaccords qui peuvent émerger à Copenhague et de parler aussi de la position africaine sur les questions débattues. Le but est de pouvoir de informer en temps réel les journalistes afin qu’il y ait le lendemain une large diffusion des échos de ces désaccords dans la presse nationale et régionale et que les populations soient bien sensibilisées.
Ahmadou DIALLO
Envimedias

VIVRE COPENHAGUE A PARTIE DE CHEZ SOI

RAPPORT DE LA JOURNEE DU O7 ET O8 DECEMBRE
Source: Enda Lead AFRICA
la veille de l’ouverture de la COP 15 de Copenhague il était difficile, sinon même interdit à nombre d’organisations de la société civile africaine engagées dans le processus « Climat » de verser dans un optimisme béat quant à la possibilité d’arriver à la signature, au sortir de cette rencontre, d’un traité consensuel qui prendrait la suite du Protocole de Kyoto. Cette inquiétude légitime était fondée sur le caractère indécis du contexte des négociations, fait de tergiversations
nombreuses de certains pays industrialisés quant à leur engagement ferme sur les niveaux de
réductions des émissions des gaz à effet de serre. Mais aussi sur des amalgames entretenus autour des termes clés (comme atténuation versus adaptation), sur les méthodologies pour la quantification des stocks, les choix qui hésitaient entre la création d’un mécanisme genre marché de carbone à la place d’un Fonds ou encore des points d’achoppement délibérément entretenus par les négociateurs de ces grands pays industrialisés sur les montants et les échéanciers des financements que la CNUCC a pourtant a bien évalué. Laquelle a évalué les besoins d’investissements globaux pour la réduction des émissions entre 200 et 210 milliards de dollars par an d’ici à 2030 ; et estimé les financements nécessaires à l’adaptation entre 28 et 67 milliards de dollars par an dans les pays en développement sur la même période. Lors de la session préparatoire sur les changements climatiques sous le slogan «Vivre Copenhague à partir de Chez Soi» qui a eu lieu le 03 Décembre 2009 de 14h30 à 19h30 dans la salle Abdou Salam Kâne à ENDA, en réalité un des habituels « wrap up » organisé par les deux programmes de ENDA impliquées depuis années dans le processus des négociations internationales sur les
Accords multilatéraux sur l’environnement, Enda Energie et Enda Lead Afrique francophone
appuyées par WETLANDS International), ce sentiment que l’on saurait non plus assimiler à un pessimisme primaire a encore rejailli. Quasiment dans toutes les communications qui ont été présentées par le panel d’experts qui sont intervenus ce jour là sur les enjeux de Copenhague comme pour signifier toute la nécessité qu’il y a avait pour les organisations de la société civile africaine de faire preuve de vigilance. Cette manifestation consacrée à la sensibilisation des journalistes sur le thème des changements climatiques avant le démarrage des travaux a vu la participation de 45 personnes dont 22 faisant partie de la corporation des journalistes. Afin
que les relais que sont les journalistes puissent porter le plus loin possible ce message qui s’il n’est pas compris pourrait compromettre les résultats attendus de Copenhague et annihiler les attentes légitimes que des milliards de personnes parmi les victimes premières des effets des changements sont en droit d’attendre de l’issue de ce Sommet mondial. L’agencement des travaux au cours de cette session a été arrimé à cet objectif et l’atelier lui aussi a été marqué du sceau de ce même sentiment qui a été l’occasion pour Aliou Sané de faire brièvement un rappel
historique de l’engagement de Enda LEAD à côté de ses partenaires sur le changement climatique.

VIVRE COPENHAGUE A PARTIR DE CHEZ SOI!!
Pour marquer toute la prégnance des enjeux pour la planète des effets néfastes du dérèglement climatique et parler de l’acuité du même phénomène dans un contexte africain des zones les plus vulnérables où intervient le projet «Civil Society Challenge Fund CSCF» piloté par Enda Lead, le film d’Al Gore «An inconvenient Truth » a été projeté. Cette séquence a été l’occasion pour les reporters, correspondants, ou journalistes présents, qui découvraient pour la première fois le film, de saisir l’urgence à agir pour une meilleure sensibilisation des personnes aux conséquences des changements climatiques. Les premières questions posées par les journalistes et les autres participants à cette session ont été axées sur le choix de Bakel par ENDA LEAD pour diffuser la conférence de Copenhague. Cette série de questions a donné l’occasion aux responsables du projet «Civil Society Challenge Fund CSCF» piloté par Enda Lead à Bakel de montrer les conséquences du changement climatique à une échelle beaucoup plus réduite par rapport au film d’Al Gore qui retrace à l’échelle planétaire les effets du réchauffement climatique. Ce qui a donné l’occasion de diffuser le film fait par Enda-Lead à Bakel dont le titre est assez évocateur
: « Where we used to fish, now wegrow food ». Sa projection a été l’occasion pour Thierno Seck de montrer le travail de sensibilisation et d’information sur la vulnérabilité du continent africain ainsi que les initiatives locales développées par les populations. Par la suite un Panel qui présente le contexte et l’état des lieux des négociations internationales sur les changements climatiques en même temps que la position Africaine qui sera défendue lors du sommet de Copenhague, a été animé par Dr Oussouby Touré (Enda Lead), M. Mawade Wade de (Wetlands Afrique) et M. Moussa Na Abou Mamouda (Enda Energie). Pour les journalistes, leur peur est que le continent africain ne puisse pas parler d’une seule voix pour se faire entendre. D’ailleurs Oussouby Touré rappelle l’ensemble des blocages et des duperies qui ont marqué les négociations. L’appel de Mawade Wade pour qu’il y ait une mobilisation depuis les différents pays africains afin de servir de moyen de pression pour peser sur les négociations semble être entendu. La suite des débats a montré qu’il ne faudrait pas être pessimiste. En effet, les populations locales n’ont pas attendu la sensibilisation aux effets des changements climatiques pour mettre en oeuvre des stratégies
d’adaptation. La séance s’est levée sur un appel, pour qu’au niveau de chacun, puisse naître un relais pour sensibiliser et mobiliser autour des changements climatiques.

Envimedias

DEROULEMENT DE LA CONFERENCE DE COPENHAGUE-1ere PARTIE

LES FAITS MARQUANTS DE COPENHAGUE:
Mardi a vu se dérouler les séances plénières d’ouverture de
l’OSMOE et de l’OSCST. Des groupes de contact et des consultations
informelles se sont également réunis pour examiner diverses
questions, dont celles d’une vision commune de l’action concertée
à long terme, de la finance, des mesures d’atténuation et du transfert
des technologies, dans le cadre de l’AWG-LCA, des réductions
des émissions des parties à l’annexe I, des questions diverses et des
conséquences potentielles, dans le cadre de l’AWG-KP, et de la
REDD, dans le cadre de l’OSCST.
OSMOE
QUESTIONS D’ORGANISATION: La présidente de
l’OSMOE, Liana Bratasida (Indonésie), a ouvert l’OSMOE 31 et a
suggéré de laisser en suspens le sous-article sur les données figurant
dans les communications nationales des non parties à l'annexe
I. Les parties ont accepté et ont adopté l'ordre du jour et l’organisation
des travaux (FCCC/L’OSMOE/2009/9).
DECLARATIONS LIMINAIRES: L’Australie, au nom du
GROUPE PARAPLUIE, a souhaité une rationalisation des discussions
relevant du l’OSMOE et a souligné l’importance "critique,"
pour le résultat de Copenhague, d’avoir des rapports de haute qualité
et en temps voulu, des inventaires effectués et des politiques et
mesures appliquées.
La Suède, au nom de l’UE, a parlé du besoin de se concentrer
sur les points susceptibles de faire avancer les parties vers un résultat
global ambitieux à Copenhague, et a suggéré d’accorder une
priorité à la quatrième évaluation du mécanisme de financement,
dans le cadre de l’OSMOE.
La Suisse, au nom du GROUPE D’INTEGRITE ENVIRONNEMENTALE,
a souligné que le résultat de Copenhague sera
négocié dans le cadre de l’AWG-LCA et celui de l’AWG-KP. Le
délégué a précisé que les organes subsidiaires joueront un rôle
important lorsque les détails techniques et méthodologiques seront
examinés au cours de la deuxième étape, l’an prochain.
Le Lesotho, au nom des PMA, a souligné la nécessité de mettre
pleinement en oeuvre le programme de travail des PMA, en
particulier, les programmes nationaux d’adaptation (PANA).
Le Soudan, au nom du G-77/CHINE, a fait part de son inquiétude
face à l’absence de progrès sur la question du renforcement
des capacités au titre de la Convention et du Protocole, et a attiré
l’attention sur les contraintes financières et techniques liées aux
communications des non parties à l’Annexe I. Le délégué a déploré
l’incapacité des pays industrialisés d’honorer les engagements qui
sont les leurs.
Grenade, au nom de l’AOSIS, a appelé à la réalisation de
progrès sur les points de l’ordre du jour consacrés à la facilitation
de l’adaptation des PEID au changement climatique. L’Algérie, au
nom du GROUPE AFRICAIN, a souligné l’importance centrale de
financements provenant de sources publiques, qui soient supplémentaires,
adéquates, prévisibles et durables. TIMOR LESTE a
déclaré que le financement doit être transparent et facile d’accès
grâce à un processus de courte durée.
MECANISME DE FINANCEMENT: Quatrième évaluation
du mécanisme financier: Le Secrétariat a présenté ce thème
(FCCC/L’OSMOE/2009/Misc.10).
Le G-77/CHINE a déclaré que la quatrième évaluation donne
l’occasion d’examiner les lacunes dans la mise en oeuvre des obligations
de manière exhaustive. Les PMA ont exprimé leur insatisfaction
à l’égard de la mise en application du programme de travail
des PMA, soulignant que le financement ne doit pas être limité aux
PANA. La CHINE a déclaré que les pays industrialisés doivent
accroître considérablement leurs contributions à la cinquième
reconstitution et à la réforme du Fonds pour l’environnement
mondial (FEM) aux fins d’améliorer sa capacité de faciliter la mise
en oeuvre de l’après 2012.
L’UE a accueilli avec satisfaction l’idée de conduire une évaluation
et de fournir des directives avant la conclusion de la
cinquième reconstitution, soulignant que l’évaluation devrait
servir de plate-forme permettant de définir progressivement le rôle
du FEM dans l’architecture en cours de détermination dans le
cadre de l’AWG-LCA.
Rapport du FEM: Le Secrétariat a introduit cet article de
l’ordre du jour (FCCC/CP/2009/9) et le FEM a présenté son
rapport. Mettant en relief les 2,7 milliards de dollars déjà investis
dans les mesures d’atténuation, la présidente du FEM, Monique
Barbut a parlé de la réforme du FEM menée autour de quatre axes :
la réactivité aux orientations de la Convention, l’appropriation par
les pays, l’efficacité et l’efficience et la cinquième reconstitution.
La SUISSE a apporté son appui au rôle du FEM en tant
qu’entité chargée du mécanisme de financement et en tant que
catalyseur pour la mobilisation de fonds, soulignant qu’il était
crucial d’améliorer la performance. L’Algérie, au nom du
GROUPE AFRICAIN, a déclaré que les réformes du FEM sont
encourageantes mais insuffisantes, soulignant la nécessité de
renforcer les priorités urgentes des bénéficiaires. La BARBADE a
accueilli avec satisfaction le travail permanent visant à améliorer le
cadre d’allocation des ressources du FEM et a appelé à une
cinquième reconstitution, vigoureuse.
Le BÉNIN a souligné le besoin d’établir des liens plus étroits
entre les correspondants du FEM et de la CCNUCC. Prenant note
des réformes positives du FEM aboutissant à un accès accru aux
fonds destinés aux PMA, la GAMBIE a exprimé l’espoir de voir la
cinquième reconstitution accroître les financements fournis dans le
cadre du Fonds destinés aux PMA. La SYRIE a appelé à un réexamen
de l’allocation des ressources financières, en particulier pour
les projets d’adaptation.
Le Soudan, au nom du G-77/CHINE, a fait part de préoccupations
concernant la prévisibilité et l’adéquation du financement.
Avec le MALI, le RWANDA, ANTIGUA ET BARBUDA, et le
TIMOR-LESTE, la représentante s’est opposée à la condition
requise de cofinancement qui, a-t- elle affirmé, est particulièrement
lourd pour les PMA. L’OUGANDA a appuyé le suivi et
l’évaluation des organismes d’exécution.
Evaluation du Fonds Spécial pour les Changements Climatiques
(FSCC): Zaheer Fakir (Afrique du Sud) et Cecilia Lei
(Canada) ont co-présidé un groupe de contact sur cette question.
COMMUNICATIONS NATIONALES DES PARTIES A
L’ANNEXE I: Données des inventaires nationaux de gaz à effet
de serre pour la période 1990-2007: Le Secrétariat a introduit le
sujet (FCCC/L’OSMOE/2009/12).
Examen des quatrièmes communications nationales et
élaboration des cinquièmes communications nationales : Le
Secrétariat a introduit le sujet (FCCC/SBI/2009/INF.9). Anke
Herald (Allemagne) et Quamrul Islam Chowdhury (Bangladesh)
coprésideront un groupe de contact sur ces deux articles de l’ordre
du jour.
ETABLISSEMENT DES RAPPORTS ET EXAMEN DES
DONNEES FOURNIES PAR LES PARTIES A L’ANNEXE I
AU TITRE DU PROTOCOLE: Le Secrétariat a présenté la quesMercredi
9 décembre 2009 Vol. 12 No. 450 Page 2
Bulletin des Négociations de la Terre
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
tion (FCCC/SBI/2009/INF.8). Anke Herald (Allemagne) et
Quamrul Islam Chowdhury (Bangladesh) coprésideront un groupe
de contact.
COMPILATION ANNUELLE ET RAPPORT COMPTABLE
POUR LES PARTIES DU PROTOCOLE DE
L’ANNEXE B: Le Secrétariat a présenté ce sujet (FCCC/KP/
CMP/2009/15 et Add.1). Anke Herald (Allemagne) et Quamrul
Islam Chowdhury (Bangladesh) coprésideront un groupe de
contact.
COMMUNICATIONS NATIONALES DES NON
PARTIES A L’ANNEXE I: La présidente Bratasida a présenté un
rapport sur l’accord conclu par les principaux groupes de négociation
de reporter les sous-articles consacrés à la fourniture d’un
appui financier et technique et à la poursuite de l’application de
l’Article 12.5 de la convention (communications nationales
initiales et ultérieures) à l’OSMOE 32. Elle a indiqué que des directives
supplémentaires à l’intention du FEM concernant le soutien
financier et technique relatif aux communications des non parties à
l’Annexe I seraient examinées par le groupe de contact sur le
mécanisme financier.
Le Brésil, au nom du G-77/CHINE, a parlé des problèmes
rencontrés par les non parties à l’Annexe I dans l’élaboration de
leurs communications nationales, notamment, pour ce qui est de
l’accès au financement fourni par le FEM. Le délégué a indiqué que
la reconstitution du FEM devrait être conduite par toutes les parties
et pas uniquement par le Conseil d’administration du FEM, et
devrait impliquer une participation active des pays bénéficiaires.
La MAURITANIE a identifié certains besoins à traiter, tels que
l’appui à la détermination des niveaux d’émissions.
ARTICLES 4.8 ET 4.9 DE LA CONVENTION (EFFETS
DEFAVORABLES): Les questions relatives aux PMA: Le
Groupe d’experts des PMA (LEG) a présenté un rapport sur son
travail (FCCC/SBI/2009/13). Le MALI a souligné l’importance du
renforcement des capacités pour la mise en oeuvre des activités
liées aux PANA dans les différents pays. Le Lesotho, au nom des
PMA, a déploré le fait que le niveau de financement disponible
dans le cadre du Fonds pour les PMA soit insuffisant pour couvrir
les coûts de la mise en oeuvre des PANA soumis. Rence Sore (Iles
Salomon) conduira des consultations informelles.
Etat d’avancement de la mise en oeuvre de la décision 1/
CP.10 (programme de travail de Buenos Aires): Le Secrétariat a
présenté cet article de l’ordre du jour (FCCC/SBI/2009/MISC.11/
Rev.1). La présidente Bratasida a signalé qu’elle a élaboré un texte
de projet de décision tel que mandaté par l’OSMOE 30, mais que les
contraintes de temps ne permettaient pas de procéder à un examen
approfondi de ce texte. Elle a indiqué qu’à la présente session, les
parties seraient invitées à prendre note du projet de texte. Thinley
Namgyel (Bhoutan) présidera un groupe de contact.
RENFORCEMENT DES CAPACITES (CONVENTION):
La présidente Bratasida a fait état d’un accord sur le report de
l’examen de ce sujet à l’OSMOE 32 et a indiqué qu’elle élaborerait
un projet de décision de la CdP.
RENFORCEMENT DES CAPACITES (PROTOCOLE):
La présidente Bratasida a fait état d’un accord sur le report de
l’examen de cette question à l’OSMOE 32 et a indiqué qu’elle
élaborerait un projet de décision de la la CdP/RdP.
ARTICLE 3.14 DU PROTOCOLE (Effets défavorables):
La présidente Bratasida a fait état de discussions constructives à
l’OSMOE 30 et a signalé que les discussions se poursuivront sur la
base de l’annexe IV du rapport de l’OSMOE 30 (FCCC/SBI/2009/8,
annexe IV). Un groupe de contact conjoint OSMOE/OSCST sur les
articles 3.14 et 2.3 du Protocole sera coprésidé par Kristin Tilley
(Australie) et Eduardo Calvo Buendia (Pérou).
Livre des transactions internationales (ITL): L’OSMOE a pris
note de l’information (FCCC/KP/CMP/2009/19).
QUESTIONS ADMINISTRATIVES, FINANCIERES ET
INSTITUTIONNELLES: Performance budgétaire au cours de
l’exercice biennal 2008-2009: Le Secrétaire exécutif de la
CCNUCC, de Boer, a présenté un rapport sur l’exécution du budget
en 2008-2009 (FCCC/SBI/2009/11, INF.10 et Corr.1). Le Président
de l’OSMOE élaborera des conclusions provisoires de l’OSMOE et
des projets de décisions des CdP 15 et CdP/RdP 5.
Evaluation continue des fonctions du Secrétariat et de son
fonctionnement: L’OSMOE a pris note des informations présentées
par le Secrétaire exécutif de la CCNUCC de Boer.
Privilèges et immunités: Au sujet de cette question (FCCC/
SBI/2009/8), le secrétariat a expliqué que l’OSMOE sera invité à
consulter les modalités du projet de traité à la CdP/RdP 5. Dessima
Williams (Grenade) conduira des consultations informelles.
TRANSFERT DES TECHNOLOGIES: Le Secrétariat a
présenté cet article de l’ordre du jour (FCCC/SB/2009/4 et résumé,
INF.6, et FCCC/SBI/2009/14). Le Groupe d’experts du transfert de
technologies (GETT) a présenté son rapport pour 2009 (FCCC/SB/
2009/INF.6), ainsi que son rapport sur les indicateurs de performance
(FCCC/SB/2009/4 et résumé). Le FEM a présenté un
rapport sur les progrès accomplis dans la mise en oeuvre du
programme stratégique de Pozna sur le transfert de technologie
(FCCC/SBI/2009/14).
Carlos Fuller (Belize) et Holger Liptow (Allemagne) coprésideront
un Groupe de contact conjoint OSMOE/OSCST consacré à
l’examen des questions d’intérêt commun.
OSCST
La présidente de l’OSCST, Helen Plume (Nouvelle Zélande), a
ouvert l’OSCST 31 et les parties ont adopté l’ordre du jour (FCCC/
SBSTA/2009/4) et accepté la proposition relative à l’organisation
des travaux.
DECLARATIONS LIMINAIRES: Le Soudan, au nom du G-
77/CHINE, a fait état du rapport sur les progrès accomplis dans
l’application du Programme de travail de Nairobi sur les impacts, la
vulnérabilité et l’adaptation (PNT). La représentante a apporté son
appui à la Déclaration de la troisième Conférence mondiale du
climat appelant au renforcement du Système mondial d’observation
du climat.
Grenade, au nom de l’AOSIS, a exhorté l’OSCST à élaborer un
projet de décision de la CdP sur les REDD et REDD-Plus.
L’Australie, au nom du GROUPE PARAPLUIE, a souligné que la
REDD et le piégeage et le stockage du carbone (PSC) dans le cadre
du MDP. La Suède, au nom de l’UE, ainsi que l’INDONESIE, le
SIERRA LEONE, les PHILIPPINES et la ZAMBIE ont souhaité
voir l’OSCST 31 accorder une priorité à la REDD.
TRANSFERT DES TECHNOLOGIES: Le Secrétariat a
présenté cet article (FCCC/SB/2009/4, le sommaire et INF.6). Le
président du GETT, Arthur Rolle, a présenté un rapport sur les
travaux du GETT, mettant en relief les documents concernant
l’exécution des travaux en 2009 et les indicateurs de performance.
Holger Liptow (Allemagne) et Carlos Fuller (Belize) coprésideront
un groupe de contact conjoint OSMOE/OSCST.
ARTICLE 2.3 DU PROTOCOLE (Effets défavorables): Les
Parties ont décidé de baser les discussions sur l’annexe III du
rapport de l’OSCST 30 (FCCC/SBSTA/2009/3, annexe III) et de se
concentrer sur les options qui sont susceptibles d’être approuvées.
Kristin Tilley (Australie) et Eduardo Calvo Buendia (Pérou) coprésideront
un groupe de contact conjoint OSMOE/OSCST sur les articles
2.3 et 3.14 du Protocole.
PROGRAMME DE TRAVAIL DE NAIROBI: Le Secrétariat
a introduit cet article (FCCC/SBSTA/2009/5, 6, 7, INF.5,
MISC.9/Rev.1, MISC.10, et FCCC/TP/2009/2). La CONVENTION
SUR LA DIVERSITE BIOLOGIQUE (CDB) a présenté un
rapport sur les travaux du Groupe d’experts sur la biodiversité et les
changements climatiques. Le GIEC a présenté un rapport sur la
contribution du Groupe de travail sur les données et scénarios
d’appui aux études d’impact et analyse du climat. La Fédération
internationale des producteurs agricoles, au nom des ONG
d’AGRICULTEURS, a proposé un programme de travail sur l’agriculture.
Kishan Kumarsingh (Trinité-et-Tobago) et Don Lemmen
(Canada) coprésideront un groupe de contact.
REDD: La présidente Plume a encouragé les parties à ne pas
confondre les discussions techniques menées dans le cadre de
l’OSCST avec les discussions sur les politiques, menées dans le
cadre de l’AWG-LCA. Le PARTENARIAT DE COLLABORATION
SUR LES FORÊTS a présenté les recommandations du
Congrès forestier mondial. La CDB a déclaré que les méthodes de
REDD basées uniquement sur les taux de déforestation nets pourraient
ne pas rendre compte du changement réel survenu dans les
stocks de carbone et livrer les co-avantages de la biodiversité. Le
BANGLADESH et d’autres ont appelé à l’examen de la question
de la participation des peuples autochtones. La PAPOUASIENOUVELLE-
GUINÉE a plaidé pour la mise en place d’un instrument
qui fonctionne pour les pays, en réduisant leur taux de déforestation,
en protégeant les forêts existantes et en augmentant la
superficie forestière. La Suisse, au nom du GROUPE D’INTEGRITE
ENVIRONNEMENTALE, a recommandé l’élaboration
d’une décision autorisant l’OSCST à poursuivre les travaux
méthodologiques, après la CdP. Les PHILIPPINES et d’autres ont
recommandé que l’OSCST se penche sur les causes de la déforestation.
La TANZANIE et le MALI ont appelé les méthodologies de la
REDD à prendre en ligne de compte les avantages pour les communautés
locales. Le BURKINA FASO et le SÉNÉGAL ont mis
l’accent sur l’examen de tous les types de forêts pour la REDD.
Lilian Portillo (Paraguay) et Audun Rosland (Norvège) coprésideront
un groupe de contact chargé d’élaborer des conclusions
provisoires et un projet de décision.
RECHERCHE ET OBSERVATION SYSTEMATIQUE: Le
Secrétariat a présenté l’article (FCCC/SBSTA/2009/MISC.12).
L’ORGANISATION METEOROLOGIQUE MONDIALE a
présenté les résultats de la troisième Conférence mondiale sur le
Vol. 12 No. 450 Page 3 Mercredi 9 décembre 2009
Bulletin des Négociations de la Terre
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
climat pour l’élaboration d’un cadre mondial pour les services
climatiques, et le Système mondial pour l’observation du climat
(SMOC) a présenté son Plan d’exécution mis à jour, précisant que
le coût annuel supplémentaire d’un SMOC pleinement efficace
sera 2,1 milliards de dollars .
Le COMITE SUR LES SATELLITES d’observation de la Terre
a exposé ses priorités et a qualifié les données satellitaires d’observation
de la terre de bien public.
La CHINE, le TADJIKISTAN, l’EGYPTE et le SOUDAN ont
plaidé pour une plus grande concentration sur les besoins des pays
en développement en termes de systèmes d’observation, et le
BURUNDI, le KOWEÏT et l’ARABIE SAOUDITE ont souligné
l’importance des systèmes d’alerte précoce. La présidente Plume
élaborera des conclusions provisoires.
THEMES METHODOLOGIQUES (CONVENTION):
Examen des inventaires de gaz à effet de serre de l’Annexe I: Le
Secrétariat a présenté cet article (FCCC/SBSTA/2009/INF.4).
L’OSCST a pris note du rapport annuel et la présidente Plume
élaborera des conclusions provisoires pour examen à la séance
plénière de clôture de l’OSCST, le 12 décembre.
Emissions des secteurs des transports aérien et maritime
internationaux: L'ORGANISATION DE L'AVIATION CIVILE
INTERNATIONALE (OACI) et l'ORGANISATION MARITIME
INTERNATIONALE (OMI) ont présenté des rapports sur leurs
travaux. La CHINE et d'autres ont souligné que les actions à entreprendre
dans ces secteurs doivent être en conformité avec le
principe de responsabilités communes mais différenciées. Les
BAHAMAS ont appuyé l'OMI et l'OACI qui restent les seuls
organes réglementant les émissions des transports aérien et maritime
internationaux. La présidente Plume élaborera des conclusions
provisoires.
THEMES METHODOLOGIQUES (PROTOCOLE):
Implications des nouvelles installations de HCFC-22 dans le
but d'obtenir des réductions d’émissions certifiées pour la
destruction des HFC-23: La présidente Plume a fait état d’une
absence de consensus sur ce sujet depuis l’OSCST 26. Samuel
Adejuwon (Nigeria) conduira des consultations informelles.
PSC dans le cadre du MDP: Le BRESIL, le PARAGUAY et
Grenade, au nom de l'AOSIS, ont fait objection à l’intégration du
système PSC dans le cadre du MDP pour le moment.
L’AUSTRALIE, l'ARABIE SAOUDITE, le JAPON, le KOWEIT
et l'UE ont soutenu son intégration. Le QATAR et d'autres ont
déclaré que le PSC devrait être approuvé à Copenhague. La présidente
Plume a proposé de tenir des consultations officieuses.
L’ARABIE SAOUDITE a préféré un groupe de contact. La présidente
Plume conduira des consultations informelles sur la manière
de procéder.
Paramètres communs: Mikhail Gytarsky (Fédération de
Russie) mènera des consultations informelles pour élaborer un

DEROULEMENT DE LA CONFERENCE DE COPENHAGUE-SUITE


GROUPES DE CONTACT ET CONSULTATIONS
INFORMELLES

Le Secrétariat a présenté la note informelle mise à jour de la compilation des données relatives aux objectifs quantifiés possibles présentés par les parties, soulignant l’amélioration de la clarté qui y a été apportée quant à l’impact de l’utilisation des mécanismes de souplesse et de l’UTCATF sur les contributions annoncées, ainsi que sur la promesse faite par le Kazakhstan, de réduire ses émissions de 15% d’ici 2020, par rapport aux niveaux de 1992.
REDUCTIONS DES EMISSIONS DES PARTIES A L’ANNEXE
Le coprésident Leon Charles (Grenade) a ouvert laséance du matin du groupe de contact sur les "chiffres". Le groupede contact a approuvé son programme de travail à Copenhague et acréé un comité restreint chargé d’aborder la longueur et le nombrede périodes d’engagement et l’année de référence. Le coprésidentCharles a souligné que cinq questions avaient besoin d’être résolues: un niveau d’ambition raisonnable pour les réductions d’émissions globales ou individuelles des parties à l’Annexe I; de la clarté dans l’utilisation des mécanismes de souplesse et du secteur de l’UTCATF dans les promesses d’engagement sur la table; la longueur et le nombre des périodes d’engagement (cinq ou huit ans); une année de référence à caractère juridiquement contraignant et autres années de référence et points de départ, pour traduire les
promesses en objectifs quantifiés de limitation et de réduction d’émissions (QELRO). L’UE a demandé à être édifiée sur le point de savoir si la réalisation des unités de quantité attribuée (UQA) de la première à la deuxième période d’engagement était incluse à titre d’hypothèse dans la gamme de 25 à 40% de réduction des émissions, par rapport aux niveaux de 1990, figurant dans le Quatrième Rapport d’Evaluation du GIEC, , afin de clarifier la relation entre le niveau d’ambition et de ce qui est requis par la science. La FEDERATION DE RUSSIE a souligné son engagement récent à réduire les émissions de 20-25% par rapport aux niveaux de 1990 d’ici 2020. Les Etats fédérés de Micronésie, au nom de l’AOSIS, ont mis l’accent sur le fossé entre ce qui est requis par la science et la réduction globale située entre 13 et 19% dont rendent compte les engagements actuels. La représentante a souligné que ce niveau d’ambition est loin d’être la voie souhaitée par les pays vulnérables.
QUESTIONS DIVERSES (AWG-KP): Au cours de la première réunion du groupe de contact, les discussions ont porté sur la manière d’organiser les travaux du groupe. Le vice-président de l’AWG-KP, Harald Dovland (Norvège), a rappelé aux parties que la concentration est sur l’élaboration de projets de décisions de la CdP/ RdP ou sur les amendements au Protocole. Il a décrit la répartition des travaux du groupe: le panier des thèmes méthodologiques, les mécanismes de souplesse et l’UTCATF. Il a précisé que les discussions sur le panier de thèmes méthodologiques (comportant de possibles nouveaux gaz à effet de serre, les paramètres communs pour le calcul de l’équivalence de dioxyde de carbone des émissions par sources et de l’absorption par puits, et les lignes directrices de 2006 du GIEC régissant les inventaires nationaux de gaz à effet de serre), seraient basées sur l’annexe III du document FCCC/KP/AWG/2009/10/Add.3/Rev.3 (éléments susceptibles de figurer dans les projets de décision de la CdP/RdP concernant les questions diverses). Au sujet des paramètres communs, le vice-président Dovland a évoqué un risque de chevauchement avec les travaux de l’OSCST. Le vice-président Dovland a ensuite mis l’accent sur le paragraphe 49 (c) (xii) du rapport de l’AWG-KP 6 (analyse des efforts fournis et des réalisations accomplies à ce jour et, notamment, durant la première période d’engagement), et a indiqué qu’à la suite des consultations, les délégués ont convenu de traiter la question plutôt dans le groupe sur les "chiffres" que dans les groupes sur les questions diverses. Au sujet des mécanismes de souplesse, il a indiqué que
l’objectif était de nettoyer les textes des projets de décision (annexe III du document FCCC/KP/AWG/2009/10/Add.3/Rev.3). Les parties ont également décidé de poursuivre les travaux sur l’UTCATF par le biais d’un sous-groupe co-modéré par Bryan Smith (Nouvelle Zélande) et Marcelo Rocha (Brésil). ACTION CONCERTEE A LONG TERME (AWG-LCA) : Les parties ont créé des groupes de rédaction sur:
•Une vision partagée, facilitée par Sandea de Wet (Afrique du Sud);
•Le financement, co-animé par Farrukh Khan (Pakistan) et Jukka Uosukainen (Finlande);
•Le transfert des technologies, co-animé par Kishan Kumarsingh (Trinité et Tobago) et Kunihiko Shimada (Japon);
•Le renforcement des capacités, co-animé par Lilian Portillo (Paraguay) et Georg Børsting (Norvège) et
•L’adaptation, co-animée par William Kojo Agyemang-Bonsu (Ghana) et M. Thomas Kolly (Suisse).
•Au sujet de l’atténuation, le président Zammit Cutajar a suggéré que les groupes de rédaction se réuniront sur:
•Les mesures d’atténuation appropriées au niveau national(MAAN), soutenues par les finances publiques, animées par Margaret Mukahanana-Sangarwe (Zimbabwe);
•La REDD-plus, facilitée par Tony La Viña (Philippines);
•Les aspects généraux des approches sectorielles et du secteur agricole, facilités par Magdalena Preve (Uruguay), et
•Les mesures de riposte, facilitées par Richard Muyungi (Tanzanie). Le Président Zammit Cutajar a en outre expliqué que les questions d’atténuation qui ne sont pas examinées par les groupes de rédaction seront d’abord examinées dans des consultations officieuses privées sous sa présidence. Le Président Zammit Cutajar a également proposé que des consultations soient menées sur des approches non marchandes du rapport coût-efficacité, facilitées par Maria del Socorro Flores (Mexique), et sur les thèmes transversaux, comme ceux des sources et barèmes du financement de l’adaptation et de l’appariement des MAAN avec le soutien disponible. Le président Zammit Cutajar consultera également les parties, bilatéralement, sur la forme juridique que devrait revêtir le résultat.
L’AUSTRALIE a suggéré d’examiner les arrangements institutionnels et le système MNV en tant que thèmes transversaux. La BARBADE a exprimé sa préoccupation à l’égard de cette dernière suggestion. L’ARABIE SAOUDITE a indiqué qu’il est important de négocier "le paquet complet" et plusieurs pays, dont, l’UE, le Japon et Cuba, ont appelé à s’assurer de la cohérence.

Le G-77/CHINE, avec la BOLIVIE et l’ALGÉRIE, a fait part de son inquiétude quant à la prolifération des groupes. L’EGYPTE a indiqué que le fond doit être examiné avant les interrelations et, avec le Venezuela, a souligné qu’il devrait y avoir "un seul résultat dans un processus unique" et non "des résultats différents dans différents processus". L'UE a noté l'importance d’examiner les questions des HFC et des combustibles de soute, et l'AUSTRALIE, avec le MALAWI, a proposé d'établir un groupe de rédaction sur les combustibles de soute. La BARBADE a souligné la nécessité d'envisager un mécanisme permettant de remédier aux pertes et dommages.
CONSEQUENCES POTENTIELLES (AWG-KP) : Dans le groupe de contact de l’après-midi, les parties ont avancé dans leur deuxième lecture du texte (FCCC/KP/AWG/2009/12/Rev.2). L’UE a souligné qu’il était prématuré de décider si le texte sera une décision de la CdP/RdP ou des conclusions. L’Afrique du Sud, au nom du G-77/CHINE, a déclaré espérer voir les parties réaliser davantage qu’une conclusion. Les parties devaient ensuite parcourir le texte, tranche par tranche, discutant des paragraphes des rubriques consacrées à l’encadrement des travaux, à la vulnérabilité et à la capacité à réagir aux impacts des conséquences potentielles, et à l’approfondissement de la compréhension.
VISION COMMUNE : Au cours des consultations officieuses du matin, les parties ont débattu de la question de savoir s’il fallait utiliser le document officieux n ° 33, issu des discussions de Bangkok, ou le document n ° 43, issu des pourparlers de Barcelone, comme plate-forme de négociation. Plusieurs parties ont déclaré que leurs propositions antérieures n’étaient pas reflétées dans les documents officieux. Les consultations officieuses se sont poursuivies dans l’après-midi. Dans les consultations officieuses de l’après-midi sur l’atténuation, les parties ont présenté leurs observations concernant les questions non abordées par les groupes de rédaction, comme celles de: l’atténuation par les pays industrialisés, les mécanismes du marché, les mesures autonomes par les pays en développement, et les émissions des secteurs des
transports aérien et maritime. Les pays en développement ont déclaré qu’un travail rédactionnel devrait commencer sur le sous-alinéa 1 (b) (i) du PAB, le plus tôt possible, proposant comme point de départ la comparabilité des efforts. Certains pays ont proposé de se concentrer sur les objectifs. Une partie a souligné qu’il est important que l’atténuation par les
pays développés soit en conformité avec la science et qu’elle revête un caractère juridiquement contraignant. Plusieurs pays en développement ont souligné que la question des combustibles de soute devrait être abordée dans le cadre du Protocole. Certains pays industrialisés ont proposé d’examiner aussi les cadres communs des mesures d’atténuation figurant dans le document officieux No. Un groupe de rédaction sur l’atténuation par les pays industrialisés sera lancé et des consultations bilatérales seront menées sur les combustibles de soute et sur les approches fondées sur le marché. L’atténuations par les pays en développement (AWGLCA):
Les consultations officieuses de l’après-midi sur l’atténuation par les pays en développement, au titre de l’alinéa 1 (b) (ii) du PAB ont été axées sur les MAAN soutenues par des financements
publics. Les parties ont procédé à une première lecture des chapitres consacrés au soutien et aux activités habilitantes pour les MAAN, et au mécanisme pour les MAAN, dans le document officieux No. 51. Les discussions ont porté, entre autres, sur le rôle des stratégies de développement à faibles émissions de carbone par rapport aux MAAN, de nombreux pays industrialisés appuyant ces stratégies et plusieurs pays en développement y faisant objection. Au sujet du mécanisme pour les MAAN, un groupe de pays en développement a soutenu l’option qui propose l’établissement d’un registre des mesures prises et du soutien fourni.
FINANCEMENT (AWG-LCA): Au cours des consultations informelles les parties ont examiné les dispositions institutionnelles figurant dans le document officieux No.54. Le débat a porté sur la question de savoir s’il fallait "opérationnaliser" ou "renforcer" le mécanisme de financement de la Convention, les délégués ne parvenant pas à s’entendre sur ce point. Une proposition a été faite à plusieurs parties pour se réunir à titre informel en vue de parvenir à un accord là-dessus.
TRANSFERT DES TECHNOLOGIES (AWG-LCA): Le Groupe de rédaction informel sur la technologie s’est réuni le matin et l’après-midi. Les parties ont débattu des éléments communs à faire figurer dans le nouveau texte dont, notamment: un mécanisme ou une plateforme pour le transfert des technologies, des centres et des réseaux, une approche conduite par le pays et un soutien financier des activités éligibles. Une version révisée et concise du document officieux sera produite pour mercredi.
REDD (OSCST): Dans le groupe de contact sur la REDD, les parties ont procédé à l’examen du projet de texte de décision de la CdP figurant dans l’annexe I du document FCCC/SBSTA/2009/3. L’INDONESIE et l’UE ont demandé des éclaircissements concernant
la répartition des travaux sur la REDD dans les cadres de l’OSCST et de l’AWG-LCA. La PAPOUASIE-NOUVELLEGUINÉE, le CHILI, la Suisse, au nom du GROUPE D’INTEGRITE
ENVIRONNEMENTALE, et d’autres, ont indiqué que le débat sur les niveaux de référence devrait être une priorité. La GUYANE et la COLOMBIE ont souligné le besoin de créer des opportunités pour les pays à faibles taux de déboisement, d’y prendre part. Le BRESIL et l’UE ont appelé à la mise en place de systèmes de surveillance forestiers nationaux. Le BRESIL a fait part de sa préoccupation à l’égard du libellé de l’évaluation indépendante. La NOUVELLE ZELANDE, les ÉTATS-UNIS, l’INDE, le GROUPE D’INTEGRITE ENVIRONNEMENTALE, le PEROU et d’autres ont indiqué que ce libellé de l’évaluation indépendante est nécessaire, tandis que la CHINE a suggéré que la discussion de l’évaluation indépendante se déroule dans l’AWGLCA. Le PARAGUAY, la COLOMBIE et d’autres ont apporté leur appui au texte appelant à l’engagement des peuples autochtones.Des consultations officieuses commenceront mercredi.

DANS LES COULOIRS Mardi après-midi et mardi soir, une grande partie des échanges de couloirs a porté sur l’existence d’un texte danois d’un "Accord de Copenhague au titre de la CCNUCC" à caractère politique, divulgué au public par le journal Guardian, du Royaume-Uni. La première réaction de bon nombre de parties et observateurs était de l’excitation lorsque les rumeurs autour de ce texte "secret" en langue danoise se sont finalement confirmées. Beaucoup, donc, se sont précipités pour télécharger ou imprimer le document et l’étudier. Certains délégués de pays en développement ont semblé être en colère devant ce qu’ils ont qualifié d’initiative "en catimini" et "peu transparente." "Il s’agirait là d’un véritable détournement du débat de haut niveau, qui va, de surcroit, donner à nos dirigeants l’impression que nous n’avons rien fait toute l’année, a prétendu le délégué d’un pays en développement. La plupart des vétérans et observateurs proches du processus ont, pour leur part, montré plus d’intérêt à voir quelle "version du texte" a été divulguée et si elle était en fait le document qu’ils avaient déjà eu entre les mains, novembre dernier. "Quelques modifications mais rien de vraiment important ", a fait observer un ancien négociateur de pays en développement lorsqu’on lui a montré ce qui a été baptisé la "nouvelle" version de fuite Les réactions aux implications que vont avoir la fuite et le contenu du document divulgué ont été variées. "Désormais, tout est étalé dehors - toutes les questions sensibles, tout, quoi. Je ne sais pas si cela ne va pas finir par avoir un impact positif maintenant que tout le monde a vu le texte dès le début." Ce commentaire entendu résumé le point de vue de certains participants. D’autres, toutefois, exprimé "l’indignation" à propos de ce qu’ils ont jugé être une faiblesse sociale à la fois de fond et de forme: "Un accord de politique où il n’y a presque rien dedans, par exemple, même pas de fourchette indicative pour les réductions des émissions des pays industrialisés, dans la formulation consacrée à l’objectif global à long terme, n’est pas un accord suffisamment fort", a fait remarquer un observateur. D’autres ont commencé à conjecturer sur le point de savoir combien d’autres textes allaient être présentés au cours de la Conférence à mesure que des rumeurs se répandaient, selon lesquels plusieurs groupes de négociation et coalitions ad hoc étaient engagés dans un processus d’élaboration de leurs propres textes. "Je suis au courant de quatre initiatives différentes", a avoué un initié. "Et la dernière chose que nous souhaitons voir, c’est un concours de beauté de textes concurrents." "Je me demande si on va pas finir par voir, à un moment, la présidence de la CdP mettre sur la table "un texte à prendre ou à laisser ?" s’est interrogé un participant. Pendant ce temps, certains délégués étaient en train de discuter également des nouvelles selon lesquelles l’Agence américaine pour la protection de l’environnement serait en mesure de réguler les émissions de gaz à effet de serre en vertu de "la loi air propre," car ils sont désormais considérés comme étant une menace pour la santé. Certains ont conjecturé sur le point de savoir si cela allait affecter le niveau d’ambition des États-Unis. "Au minimum, cela donne l’élan nécessaire et pourrait offrir une certaine souplesse dans la position de négociation des États-Unis», a affirmé un participant issu de la société civile. D’autres, toutefois, ont laissé entendre qu’une évolution du niveau d’ambition est peu probablesans une action concrète du Congrès américain.
ENVIMEDIAS

mardi 8 décembre 2009

PREMIERES RESULTATS DE COPENHAGUE

(Aucun) Espoir à Copenhague ?
Source: Lead Africa
« Hopenhagen » (Hope = espoir) est le nouveau nom de Copenhagen en ce mois de décembre à l’occasion du COP 15 (la conférence de Copenhague sur le changement climatique) et de l’engouement qu’elle a créé, donnant lieu à plusieurs manifestations. Ainsi, l’on peut noter l’éclairage d’un arbre de Noël traditionnel sur la Place de la Mairie de Copenhague, grâce à un assortiment de bicyclettes connectées aux ampoules accrochées à l’arbre par un groupe électrogène. En principe, les décorations de l’arbre de Noël produisent environ 9 (neuf) tonnes d’oxyde de carbone qui, cette année, ont été « économisées » grâce à cette trouvaille de Copenhague. Entre plusieurs autres événements, ceci permet d’exprimer l’espoir placé dans la Conférence des Parties qui démarre aujourd’hui, pour continuer jusqu’au 18 décembre.

Cependant, les différentes déclarations, faites au cours des semaines passées par certains des principaux acteurs qui participent aux négociations, ont donné l’impression que, à Copenhague, cet espoir sera seulement symbolique, et que les participants ne parviendront à aucun accord. Yvo De Boer, le Secrétaire exécutif de la convention sur le changement climatique, a récemment déclaré qu’on peut ne pas arriver à un accord contraignant sur des objectifs chiffrés, mais que les gouvernements peuvent s’entendre sur le cadre d’un accord qui sera négocié et finalisé dans un proche avenir. Avant lui, Achim Steiner, le Secrétaire exécutif du PNUE, a exprimé les mêmes impressions lorsqu’il a brièvement exposé ce que la plupart des pays industrialisés ont avancé comme cibles en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Toutes ces déclarations constituent un signal qui montre que Copenhague est déjà derrière nous comme cible, et que nous devons commencer à penser à Mexico où se tiendra la prochaine conférence, et peut-être penser à 2011. Au moment même où se déroulent ces débats, le changement climatique est toujours là et ses effets se font toujours sentir à travers le monde.

Pour bien comprendre pourquoi il est difficile de parvenir à un accord, il suffit de regarder les principaux acteurs, les divers enjeux et les visions dont ils sont porteurs.

Groupes de « négociation »

Les pays se sont répartis en groupes, avec les mêmes objectifs et espoirs concernant le nouvel accord. Ces groupes se présentent de la manière suivante :

Le premier groupe est composé de ce qu’on peut appeler les « condamnés ». C’est le cas de l’Alliance des Petites Iles-Etats (Moldavie, Bahamas,…) qui n’a aucune autre alternative et qui n’a pas son avenir entre les mains. Ce groupe comprend aussi beaucoup de pays africains qui se trouvent dans la même situation et sont actuellement confrontés à des problèmes de sécurité alimentaire, de manque de ressources pour s’adapter aux changements climatiques. Ces pays ne peuvent pas accepter que les pays industrialisés s’accordent sur une réduction de moins de 40% concernant les émissions de gaz à effets de serre par rapport au niveau enregistré en 1990, alors qu’ils ont l’obligation de venir en aide aux pays pauvres pour faire face aux effets des changements climatiques.

Le second groupe est ce que le magazine Courrier International appelle les pays qui se disent « pas responsables ». Ces pays sont la Chine et l’Inde, entre autres, qui vont en l’encontre des positions adoptées par les pays en voie de développement, même s’ils se disent ouverts au dialogue pour une réduction des émissions de gaz à effets de serre. Ces pays recommandent le maintien du protocole de Kyoto car il cible clairement les pays industrialisés (annexe 1). En outre, ils recommandent des engagements qui lient les pays industrialisés. Les pays de l’OPEP appartiennent à ce groupe.

Le troisième groupe comprend les pays européens, qui ont tendance à se placer au « milieu », entre la politique américaine et celle du reste du monde. Peu d’entre eux – le Royaume uni, par exemple – acceptent de se prononcer officiellement sur les questions essentielles comme celle de la responsabilité des pays industrialisés, avec le marché du carbone et l’économie libérale comme préalables.

Les Etats Unis se trouvent à la tête du quatrième groupe, que le Courier International appelle le « Groupe de Promesse et d’Etude ». Ce groupe est en faveur d’un cadre pour les pays industrialisés, donc d’un cadre sans objectifs contraignants.

D’autres pays tels que le Canada, l’Australie, la Russie prennent tout leur temps et ne sont pas favorables à un accord qui lierait les pays industrialisés dans un proche avenir.

6 (six) pays seulement sont responsables de prés de 50% des émissions (les Etats Unis, le Japon, le Brésil, la Chine, l’Inde, la Russie). Si l’on regroupe ensemble les pays de l’Union Européenne et ceux de l’ALENA, ce pourcentage se situe à prés de 70%. Ceci montre que ce dont on a vraiment besoin, ce n’est pas tant un accord entre toutes les parties, y compris les petits pays qui ont peu de pouvoir, que d’un accord fort entre les pays qui représentent les 2/3 des émissions.

Afrique : 53 pays : une seule voix

Cette fois-ci, l’Afrique vient aux négociations avec une seule voix, donc avec une position générale forte, qui représente les pays vulnérables qui sont favorables à des engagements très clairs et des objectifs contraignants. Ils exigent pas moins de 200 milliards de dollars US pour permettre aux pays en voie de développement de s’adapter aux effets des changements climatiques.
Dans plusieurs pays africains, des ONG se sont mobilisées pour demander à leurs Chefs d’Etat, dont beaucoup se rendront à Copenhague, d’appuyer les efforts faits par les négociateurs et de rejeter toute forme d’accord politique que l’on chercherait à imposer à la place d’accords précis qui engagent les parties.
C’est dans cette mouvance que LEAD Afrique joue un rôle de premier plan, à travers certaines publications récentes comme la brochure intitulée « Montrer la voie : Un rôle pour les institutions régionales africaines », mai aussi par un travail de sensibilisation concernant la position africaine à « Hopenhagen ».
ENVIMEDIAS
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COPENHAGUE-PREMIERE JOURNEE

Source : LEAD Africa

Hope in Copenhagen?
Hopenhagen is the ‘new’ name for Copenhagen this December for COP15, and for the related ovement that are organising a variety of COP15 activities. One such is the powering of the traditional Christmas tree in Copenhagen's City Hall Square by means of a series of bicycles hooked up via generator equipment to its festive lights. The tree's decorations usually produce an estimated 9 tonnes of carbon dioxide, which this year is ‘saved’ through the Hopehagen arrangement. This amongst many other events represents some of the hope that has been placed in the Conference of Parties starting today and continuing until the 18th of December.
The statements and declarations during the last weeks from many of the key players involved in the negotiations, have however left the sense that the ‘hope’ in Hopenhagen will remain only symbolic and that an agreement will not be reached. Yvo De Boer, who is the Executive Secretary on climate hange, recently stated that the summit may not reach an agreement, but governments may agree around the structure of an agreement that will be negotiated and completed in the near future. Before him Achim Steiner, the executive of UNEP, expressed similar sentiments when he outlined what the
majority of industrialised countries had announced as targeted reductions.
All of these declarations are another way of signalling that Copenhagen is already behind us as a arget and that we should start thinking of Mexico where the next COP will be held and maybe think as far as 2011. Whilst these talks go on then climate change will continue to be a reality, and its effects will be seen across the world. To get an understanding of why the agreement is hard to reach, one needs to look at the key players and interests that are at stake.
‘Negotiating’ groups
Countries have come together in groups, which have the same objectives and hopes for the new agreement. These can be seen as follows:
• The first group is composed of what can be called the ‘condemned’. These are such as the alliance of small state islands (Maldives, Bahamas etc) who has no other alternatives and who’s future are not in their own hands. This group also include many African countries that are in the same situation, and are facing food security issues and lack of resources to adapt to climate change. All these countries cannot accept that industrialised countries agree to a less than 40% reduction of emissions at 1990 levels, and that they meet their obligations for supporting the non-industrialised countries.
• The second group is what the Courier International calls ‘it is not my fault’ countries. These include countries like China and India who go against targets for developing countries, even though they are open for discussion of emission reduction. They advocate for the Kyoto protocol to be maintained because it symbolises and clearly outlines the responsibility of the industrialised countries, and also for binding targets for industrialised countries. OPEC countries also fall into this group.
• The third group includes European countries, which have a tendency to place themselves in the ‘middle’, between US policy and the rest of the world. Only a few of them, like the UK, talks formally about the responsibility of the industrialised countries, but they put ahead concepts of the carbon market and liberal economy to achieve this.
• The US is leading the fourth group, which is being called by the Courier International the ‘Pledge and review group’. This group supports a new framework that is in favour of the industrialised countries, thus a framework without binding targets. Other countries like Canada, Australia, Russia etc, are not in a hurry and not at all in favour of any binding agreement for industrialised countries in the near future.
6 countries alone represent close to 50% of the emissions (US, Japan, Brazil, China, India, Russia). If you do another combination and put together the European Union countries and the ALENA countries then it is close to 70% of emissions. This evidence shows that what is really needed is not as much an agreement between all the parties including the small countries with little power, but a strong greement between the countries that represent 2/3 of the emissions.
Africa: 53 countries – one voice
Africa is this time coming to the negotiations with one voice, thus with a comprehensive and strong position, which represents the vulnerable countries whose position is for very clear commitments and binding targets. They demand no less than 200 billion US in support for developing countries to deal with climate change and adaptation. To support this NGOs in many African countries have come together and asked their heads of states, many who will attend Copenhagen, to support the work carried out by negotiators and to refuse any sort of political agreement instead of binding treaties.
In that dynamic LEAD Africa is playing a leading role through recent publications such as ‘Leading the way: a role for Regional Institutions’ and ensuring awareness of the African position in ‘Hopenhagen’.

lundi 7 décembre 2009

PROJET VIVRE COPENHAGUE A PARTIR DE CHEZ SOI DE ENDA LEAD AFRICA

RAPPORT DE LA JOURNEE DU 03 DECEMBRE 09

Source: Enda Lead Africa

La session préparatoire sur les changements climatiques sous le slogan«Vivre Copenhague à partir de Chez Soi !» a eu lieu le 03 Décembre 2009 de 14h30à 19h30 dans la salle Abdou SalamKâne à ENDA. Cette manifestation consacrée à la sensibilisation des journalistes sur le thème des changements climatiques avant ledémarrage des travaux a vu la participation de 45 personnes dont 22 faisant partide la corporation des journalistes. Elle a été l’occasion pour Aliou Sané de faire brièvement un rappel historiquede l’engagement d’Enda LEAD à côté de ses partenaires sur le changementclimatique. Cette séquence est suivie de la projection du film d’Al Gore «Aninconvenient Truth ». Elle a été l’occasion pour les reporters, correspondants, ou journalistes présents, qui découvraient pour la première fois le film, de saisir l’urgence à agir pour une meilleure sensibilisation des personnes aux conséquences des changements climatiques.




Les premières questions ont été axées sur le choix de Bakel par ENDA LEADpour diffuser la conférence de Copenhague. Cette série de questions a donnél’occasion aux responsables duprojet «Civil Society Challenge Fund CSCF» piloté par Enda Lead à Bakel de montrer les conséquences du changement climatique à une échelle beaucoup plus réduite par rapport au film d’Al Gore qui retrace à l’échelle planétaire les effets du réchauffement climatique. Ce qui a donné l’occasion de diffuser le film fait par Enda-Lead à Bakel dont le titre est assez évocateur :
«Where we used to fish, now we grow food ». Sa projection a été l’occasion pour Thierno Seck de montrer le travail de sensibilisation et d’information sur la vulnérabilité du continent africain ainsi que les initiatives locales développées par les populations. Par la suite un Panel qui présente le contexte et l’état des lieux des négociations internationales sur les changements climatiques en même temps que la position Africaine qui sera défendue lors du sommet de Copenhague, a été animé par Messieurs Dr Oussouby Touré (Enda Lead), Mr Mawade Wade de (Wetlands
Afrique) et Moussa Na Abou Mamouda (Enda Energie). Pour les journalistes, leur peur est que le continent africain ne puisse pas parler d’une seule voix pour se faire entendre. D’ailleurs Oussouby Touré rappelle l’ensemble des blocages et des duperies qui ont marqué les négociations. L’appel de Mawade Wade pour qu’il y ait une mobilisation depuis les différents pays africains afin de servir de moyen de pression pour peser sur les négociations semble être entendu. La suite des débats a montré qu’il ne faudrait pas être pessimiste. En effet,Justifier les populations locales n’ont pas attendu la sensibilisation aux effets des Changements climatiques pour apporter des formes d’adaptation. La séance s’est levée sur un appel, pour qu’au niveau de chacun, puisse naître un relais pour et mobiliser autour des changements climatiques.

ENVIMEDIAS

SUIVEZ EN DIRECT TOUTE L'ACTUALITE DE LA COFERENCE DE COPENHAGUE

Si vous voulez suivre en direct toute l'actualité sur la conférence ds parties sur les changements climatiques et le développement durable de Copenhague visitez les liens suivants:
www.webcast.cop15.dk ou www.forum-climat.com
Vivez tout sur l'environnement et le developpement durable grace à votre blog www.envi-medias.blogspot.com

CONFERENCE MONDIALE SUR LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES COP 15

"VIVEZ COPENHAGUE A PARTIR DE CHEZ VOUS"

Du 07 au 18 Decembre 2009, plusieurs milliers de personnes et décideurs du monde entier vont se reunir à Copenhague (Danemark), dans le cadre de la Conférence des Paries sur les Changements climatiques (Cop 15).Ainsi le Programme Enda LEAD Africa offre la possibilité aux acteurs de la société civile et aux journalistes qui n'ont pas pu faire le déplacement de vivre en temps réel les délibérations qui auront lieu sur place à Copenhague. Cela à travers un projet intitulé " Vivre Copenhague à partie de chez soi". Des rencontres auront lieues les 7, 8, 9, 14 et 18 Décembre 2009 à la salle Abou SALAM KANE, sise à la rue Carnot à travers des conférences et téléprésences
Cette présente conférence est l'une des étapes les plus importantes du processus de négociation d'un accord mondial sur le climat et elle devrait aboutir entre autre à:
1- l'engagement des pays développés à reduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 40% en 2020 et de 80% à 95% en 2050 par rapport au niveau de 1990.
2-l'engagement des pays développés à financer les stratégies nationales d'adaptation
Par ce projet qui s'inscrit dans le cadre d'une série d'initiatives entreprises depuis la 7eme Conférence des Parties sur les changements Climatiques tenue à Marrakech, Enda-Lead Africa entend relayer en direct les négociations de Copenhague vers Dakar et Mbakel au Sénégal, Abidjan en Cote d'Ivoire, Zomba en Malawi et Dar Es Salaam en Tanzanie. L'objectif est de permettre aux acteurs restés sur place de vivre l'évenement en temps réel. En prélude, une session préparatoire de mise à niveau a été organisée le jeudi 03 Décembre 2009 à l'intention des participants, notamment les journalistes pour leur permettre de s'impregner davantage des enjeux liés aux négociations actuelles sur le climat.
Ahmadou DIALLO
Source: Document Enda Lead
www.envi-medias.blogspot.com

dimanche 18 octobre 2009

RECHAUFFEMENT PLANETERRE ET DEVELOPPEMENT DURABLE EN AFRIQUE

Le Réseau Sénégalais des Journalistes et Communicateurs sur les Changements climatiques et le Développement Durable porté sur les fonds batismaux.


mercredi 14 octobre 2009

SANTE DE LA REPRODUCTION ET VIH/SIDA

Fin de la 2eme édition du camp d’animation scolaire en santé de la reproduction
des adolescents à Fass Mbao


Pendant 21 jours, plus d’une centaine d’élèves, entre 13 et 15 ans vont troquer leurs vacances de fin d’année scolaire contre un camp d’ado animé par Synergie Banlieue, avec l’appui de Save the Children Suède, en collaboration avec la Division de la Santé de la Reproduction et l’implication du CDEPS de Pikine.

Le temps de ces congés scolaires, Synergie Banlieue à travers ses moniteurs, va combiner l’information et l’éducation à la santé de la reproduction à des activités socio éducatives. Ces ateliers seront animés par une équipe pédagogique constituée d'enseignants, de travailleurs sociaux et de jeunes éducateur pairs.
« Si le Sénégal veut continuer durablement à maintenir un taux de séroprévalence du VIH inférieure à 1% , il faut investir très tôt dans des stratégies efficaces basées sur les besoins des adolescents de moins de 15 ans qui constitue plus de 45% de la population», soutient le Dr Abdou Salam Mbengue, coordonnateur de Synergie Banlieue. « La grande banlieue dakaroise a la particularité d’être une zone fortement composée de jeunes ou la problématique de l’information sur la santé de la reproduction est un véritable défi à relever », martèle t-il.
L’objectif du camp est de contribuer à une meilleure prise en charge des adolescents dans la prévention du VIH/SIDA. En effet, jusque là les stratégies de prévention ont concerné les jeunes âgés entre 20 et 24 ans. Or la réalité recommande de démarrer très tôt la prévention et prendre en compte les préoccupations des adolescents.
Pour Monsieur Bamba Diop, chef du bureau Santé et Développement de l’adolescent à la Division de la Santé de la Reproduction et partenaire du camp, « l’Enquête Démographique et de Santé (EDSIV) a révélée que cette couche est traversée par beaucoup de problèmes et que 50% des grossesses non désirées surviennent chez les filles dont l’âge se situe à 19 ans ».
Pour cette année 2009 le camp est organisé à l’école élémentaire Cité Fass Mbao. A la suite, les élèves vont élaborer un plan d’action pour sensibiliser leurs pairs sur divers thèmes liés à la santé de la reproduction et la prévention du VIH/SIDA. Par les thèmes abordés, les ateliers d’animation socio-éducative et l’utilisation de techniques interactives dans ce camp permettra sûrement de renforcer les compétences de vie courante des adolescents et faire d’eux de puissants leviers dans la lutte contre le VIH/SIDA au Sénégal.
Source: Synergie Banlieue
SITUATION DES INONDATIONS EN AFRIQUE DE L'OUEST : Rapport d'évaluation de OCHA en date du 21 Septembre 2009

II. Contexte général
Deux ans après la saison des pluies 2007 pendant laquelle 300 personnes sont mortes et 800 000 autres ont été affectées par des inondations, L’Afrique de l’Ouest est une fois de plus en proie à une saison pluvieuse dévastatrice. Depuis juin, début de la saison des pluies 2009, les inondations ont affecté plus de 600 000 personnes et auraient causé la mort de 187 autres. Des dégâts matériels sont notés avec la destruction de biens personnels et publics tels que les habitations, les cultures vivrières, les infrastructures socio-économiques que sont les écoles, les maison, les hôpitaux, les routes et ponts. Le Sénégal, le Burkina Faso, le Ghana, la Guinée et le Mali figurent parmi les pays les plus touchés. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, aucune épidémie liée aux inondations n’a été déclarée, bien que l’on enregistre une augmentation des cas de paludisme et de maladies diarrhéiques.
A travers tous ces pays, les autorités gouvernementales coordonnent la réponse humanitaire avec l’implication active des agences onusiennes et des organisations non gouvernementales nationales et internationales. Des missions d’évaluation conjointes ont lieu afin d’harmoniser les efforts en vue d’une réponse efficace et rapide aux besoins des populations sinistrées. Entre autres, le Burkina Faso a reçu, du 4 au 18 septembre, une équipe de dix experts en gestion des catastrophes des Nations Unies (UNDAC) qui a été un maillon important dans le dispositif de réponse mis sur place par les autorités. L’équipe UNDAC, qui comprenait trois experts en cartographie de l’organisation MapAction, a été remplacée par une équipe d’urgence du Bureau pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) ; le Sénégal et le Burkina Faso ont reçu le 15 septembre dernier une assistance en articles non-vivres en provenance du dépôt humanitaire des Nations Unies basé à Brindisi, Italie.
Sur le plan financier, les Nations Unies et ses partenaires ont lancé un Appel d’Urgence (Flash Appeal) pour un montant de plus de 8 milliards FCFA pour le Burkina Faso ; de nombreux pays, agences multilatérales et organisations ont également annoncé des contributions financières, soit à l’intention d’un pays soit pour la région toute entière.
III. Besoins et réponse humanitaire
Les besoins et les réponses humanitaires sont quasi-identiques à travers la région. En termes de besoin, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, les vivres, les produits non-vivres et l’abri figurent au rang des priorités. La réponse se fait en coordination avec les autorités nationales, les nations Unies, les ONG et les agences humanitaires.
NIGER : 79 129 personnes ont été affectées après les pluies diluviennes du 1er septembre. En prévision de l’année scolaire qui démarre dans quelques jours, les sinistrés initialement installés dans les écoles sont entrain d’être relogés dans d’autres sites. L’OMS a remis 3 400 moustiquaires imprégnées aux autorités et un lot de médicaments d’une valeur de 6,5 millions FCFA (15 000 $). Une mission de l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) a effectué une évaluation rapide des dommages causés sur les jardins maraichers dont les résultats permettront d’identifier les besoins en agriculture. Le PNUD a mobilisé 133 millions FCFA (300,000 $) dont 22 millions FCFA (50,000 $) seront affectés au système d’Alerte Précoce pour la reconstruction et 44 millions (100,000 $) pour une assistance technique à l’élaboration d’un plan de relèvement. L’appel à la solidarité nationale lancé le 11 septembre a permis de collecter 5 million de francs CFA et des dons en vivres et produits non-vivres.
BURKINA FASO : Un appel de fonds d’urgence de plus de 8 milliards (18.449.092$) a été lancé le 11 septembre dernier. L’abri, l’eau, l’assainissement, les vivres et les produits non-vivres figurent par les besoins les plus urgents. A l’approche de la rentrée scolaire, la problématique de la relocalisation des victimes vivant présentement dans les écoles se pose avec acuité. Les autorités ne veulent pas compromettre l’éducation des enfants cependant une relocalisation mal organisée entrainerait d’autres difficultés. Les Nations Unies ont remis aux autorités des produits non-vivres d’une valeur de 86 millions FCFA (193,200 $). L’équipe UNDAC a achevé sa mission de deux semaines et a été remplacé par une équipe OCHA. L’appel à la solidarité national a permis de rassembler plus de 2 milliards FCFA.
SENEGAL : Les Nations Unies ont remis au Sénégal du matériel d’urgence de plus de 20 tonnes en provenance de Brindisi. Ces équipements composés de machines d’épuration d’eau, de motopompes, de groupes électrogènes, de tentes et de citernes permettront de renforcer l’assistance en termes d’assainissement, d’approvisionnement en eau potable, d’abri et surtout d’évacuation des eaux stagnantes. Les autorités estiment que près de 264 000 personnes ont été affectées par les inondations.
GHANA : L’agence ghanéenne de gestion des catastrophes naturelles (National Disaster Management Organization- NADMO) estime que l’assistance est apportée aux populations sinistrées. Entre autres actions, l’Unicef a donné 200 moustiquaires imprégnées, des médicaments et des produits non-vivres ; le PAM a mis à disposition des vivres qui permettront de nourrir 10.000 personnes pendant 30 jours. Les produits vivres et non-vivres, l’eau et l’assainissement constituent les besoins prioritaires dans cette zone.
GAMBIE : Plus de 12 000 personnes ont été affectées par des inondations, selon une évaluation conjointe. Des besoins en eau, assainissement, produits vivres et non-vivres ont été exprimés. Le gouvernement gambien a demandé le 11 septembre 2009 l’assistance du système des Nations Unies.
GUINEE : L'évaluation rapide conjointement organisée par les agences humanitaires et le Service National de l'Action Humanitaire (SENAH) ont révélé une augmentation du nombre des personnes affectées par les inondations en Guinée. Ce pays qui est encore en risque de précipitations abondantes enregistre, à ce jour, près de 30 000 personnes sinistrées. Les régions de Kankan, Guekedou et Kindia sont les plus touchées. Les autorités locales en coordination avec les agences onusiennes et les ONG s’attèlent à faire une évaluation exhaustive de la situation pour répondre au mieux aux besoins identifiés. Le gouvernement a débloqué 88 millions FCFA (200,000$) pour assister les victimes.
IV. Coordination
La coordination, maillon essentiel en temps de crise, est effective dans tous les pays touchés. Des réunions de coordination sectorielles ont eu lieu pour permettre aux acteurs d’être au même niveau d’information et de planifier leurs réponses. Au delà des réunions, il existe également un flux important d’information et de contacts formels et informels entre les différents acteurs dans les pays sinistrés. En ligne avec son mandat, le bureau OCHA Afrique de l’Ouest a multiplié ses efforts afin de répondre aux attentes des collègues et partenaires, y compris les médias, sur la situation.
Source: OCHA